Crise au PCRN : Jean-Baptiste Atemengue affirme que Cabral Libii n’est pas un obstacle majeur pour le RDPC en 2025
La politique camerounaise est actuellement secouée par une crise interne au sein du parti politique PCRN (Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale). Les tensions au sein du parti ont atteint un point culminant avec des dissensions entre certains membres, dont Jean-Baptiste Atemengue, et le leader du parti, Cabral Libii.
Jean-Baptiste Atemengue, membre influent du PCRN, a récemment déclaré lors d’une conférence de presse que Cabral Libii n’était pas un obstacle majeur pour le RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais) en 2025. Cette déclaration a suscité beaucoup de réactions au sein de la classe politique camerounaise.
Selon Atemengue, le RDPC, parti au pouvoir, ne considère pas Cabral Libii comme une menace sérieuse pour les élections de 2025. Il affirme que le RDPC est confiant dans sa capacité à remporter les prochaines élections sans difficulté majeure.
Atemengue a également critiqué la gestion de Libii en tant que leader du PCRN, l’accusant de manquer de vision politique claire et de ne pas être en mesure de mobiliser suffisamment de soutien pour le parti. Il a souligné que le manque de cohésion interne du PCRN était un obstacle plus important pour le parti que la présence de Libii lui-même.
Cette déclaration de Atemengue intervient dans un contexte où le PCRN fait face à des divisions internes et à des luttes de pouvoir. Certains membres du parti ont exprimé leur mécontentement à l’égard de la direction de Libii et ont appelé à des réformes internes.
Au-delà de la crise interne au PCRN, cette déclaration de Atemengue met également en évidence les tensions politiques plus larges au Cameroun. Alors que les élections de 2025 se rapprochent, les différents partis politiques se positionnent pour renforcer leur influence et tenter de remporter le pouvoir.
Dans ce contexte, il est crucial pour les partis politiques de maintenir la cohésion interne et de mobiliser un soutien populaire solide. La déclaration de Atemengue soulève des questions sur la capacité de Libii et du PCRN à répondre à ces défis.
Il reste à voir quel impact cette crise interne aura sur le paysage politique camerounais dans les années à venir. Si le PCRN n’est pas en mesure de résoudre ses divisions internes et de mobiliser suffisamment de soutien, cela pourrait affaiblir sa position face au RDPC lors des élections de 2025.
En fin de compte, la politique camerounaise est en constante évolution et les alliances politiques peuvent changer rapidement. Il est donc essentiel de suivre de près les développements au sein du PCRN et leurs implications pour le paysage politique du Cameroun.