Les organisations de santé dénoncent le caractère non contraignant de la COP 28
La 28ème conférence des Nations Unies sur le climat, également connue sous le nom de COP 28, s’est terminée le 13 décembre 2023 à Dubaï, aux Emirats Arabes. Cependant, des organisations de santé ont exprimé leur indignation face à sa déclaration finale, la qualifiant de non contraignante et insuffisante pour protéger la santé des populations.
La conférence, qui a débuté le 30 novembre à Dubaï, s’est engagée vers une transition des énergies fossiles. Cependant, des groupes de santé estiment que cela ne va pas assez loin et réclament une sortie totale des combustibles fossiles, qu’ils considèrent comme dangereux pour la santé.
Dans un communiqué, ces organisations ont exprimé leur indignation face au texte final de la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques. Selon elles, la COP 28 n’a pas fixé des objectifs suffisamment forts en matière d’adaptation pour protéger les personnes vulnérables.
Jeni Miller, directrice exécutive de l’Alliance mondiale pour le climat et la santé, qui représente 160 organisations et réseaux de professionnels de la santé et de la société civile du monde entier, souligne que la protection de la santé des populations nécessite une action concrète pour éliminer les combustibles fossiles. Elle déplore également le fait que le texte final de la COP 28 ne garantisse pas le droit humain à la santé et à un environnement propre, sain et durable.
Les populations et les systèmes de santé sont grandement affectés par les effets du climat, en particulier en 2023 avec les tempêtes, les inondations, les vagues de chaleur, les sécheresses et les incendies de forêt. Par conséquent, la COP 28 aurait dû insister sur l’élimination urgente des combustibles fossiles et engager les pays développés à soutenir financièrement les pays les plus touchés.
Pour Jeni Miller, il est essentiel que les pays développés répondent aux besoins des plus vulnérables et guident le monde vers une fin équitable de l’ère des combustibles fossiles. Elle souligne que la poursuite de l’extraction des combustibles fossiles représente une menace pour la santé et les droits humains des populations marginalisées.
Malgré la participation de plus de 1900 délégués du secteur de la santé, les décisions prises lors de la COP 28 n’ont pas été jugées suffisamment fermes pour garantir la santé et le bien-être des populations.
En résumé, les organisations de santé ont vivement critiqué le caractère non contraignant de la COP 28 et ont appelé à une action plus ferme pour éliminer les combustibles fossiles et protéger la santé des populations. Cependant, le texte final de la conférence n’a pas répondu à leurs attentes.