Les partis politiques s’organisent pour prétendre accompagner la Transition au Mali. Le Colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement, a annoncé que l’élection présidentielle serait organisée exclusivement, avec un léger décalage, pour sortir de la Transition. Cette information est alarmante pour les partis politiques qui souhaitent conquérir le pouvoir. Depuis 2002, une classe politique opportuniste cherche avant tout à placer ses membres au gouvernement et à la tête des grandes administrations. Cette stratégie a provoqué une instabilité politique et économique dans le pays.
La Plateforme, qui regroupait plusieurs partis politiques, avait pour objectif d’empêcher la Transition de réussir en collaboration avec les ennemis du Mali, notamment la France et la CEDEAO. Heureusement, la Transition a tenu bon grâce à la résilience des Maliens, aux intellectuels et cadres qui ont soutenu le leadership du Colonel Assimi Goïta, et aux patriotes engagés. Aujourd’hui, ce sont les alliés de l’ennemi qui prétendent vouloir prendre les devants. L’Adema-Pasj et le RPM, deux partis politiques en difficulté, tentent de se repositionner. L’Adema-Pasj tiendra sa 19ème conférence nationale ordinaire le 30 décembre, mais son choix de lieu révèle une réalité : le parti n’a plus d’électorat.
L’APR, quant à lui, a organisé son deuxième congrès et le candidat Oumar Ibrahima Touré, qui n’a obtenu que 0,82% des voix lors de l’élection présidentielle de 2018, déclare vouloir proposer une stratégie de participation aux futures élections. Cependant, il est légitime de se demander à qui cette proposition est destinée.
En conclusion, les partis politiques maliens se préparent à la fin de la Transition et cherchent à se positionner pour prendre le pouvoir. Cependant, leur manque de soutien populaire et leurs manœuvres politiciennes soulèvent des interrogations sur leur capacité à diriger le pays. Le Mali a besoin de dirigeants sincères et compétents pour assurer son avenir.