Lancement de la campagne nationale de vaccination du cheptel au Mali
Le dimanche 17 décembre dernier, le Premier ministre du Mali a officiellement lancé la campagne nationale de vaccination du cheptel. Lors de la cérémonie de lancement qui s’est déroulée à Kati, le Premier ministre a lui-même inoculé la première dose. Cette campagne vise à vacciner un total de 76 636 645 têtes, toutes espèces confondues. L’objectif principal de cette campagne est de préserver la santé humaine en se prémunissant contre des maladies telles que la tuberculose.
Une campagne de vaccination couplée au marquage des animaux vaccinés
Le ministre de l’Elevage a souligné que cette campagne 2023-2024 revêt un caractère particulier, car elle comprendra également le marquage des animaux vaccinés, en particulier les petits ruminants. Ce marquage s’inscrit dans le cadre du programme d’éradication de la peste des petits ruminants d’ici 2030.
Le ministre a expliqué que le marquage est une stratégie adoptée pour garantir l’efficacité du programme d’éradication. En effet, une seule vaccination suffit à protéger à vie un animal contre cette maladie. Par conséquent, les animaux (ovins et caprins) vaccinés et marqués au cours de cette campagne ne seront pas revaccinés lors de la campagne suivante. Cette stratégie de marquage permettra de réduire les coûts en limitant la vaccination à une seule fois. Le ministre a donc appelé les éleveurs à adhérer à cette stratégie.
El hadji Bolly, représentant des éleveurs, a également encouragé les éleveurs à faire vacciner leurs animaux afin d’atteindre les objectifs fixés par les autorités du pays. Il a souligné que le gouvernement mobilise de nombreuses ressources pour cette campagne, et que la participation des éleveurs est essentielle pour obtenir des résultats positifs, notamment en termes de santé humaine.
Objectifs de la campagne de vaccination au Mali
Le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a déclaré que le gouvernement vise à réduire l’incidence ou à éradiquer douze maladies prioritaires du réseau de surveillance épidémiologique. La moitié de ces maladies présentent un danger potentiel pour la santé humaine, notamment la tuberculose, la brucellose, les salmonelloses, le charbon bactérien et la rage.
Cette année, la campagne de vaccination touchera toutes les espèces, soit un total de 76 636 645 têtes. Cela mobilisera 125 agents des postes vétérinaires non affectés au mandat sanitaire, 159 vétérinaires titulaires du mandat sanitaire, 400 agents d’appui, 14 millions de doses de vaccins et 475 millions de F CFA du budget de l’État.
A C.