La Transition au Mali : Une lutte pour la démocratie
Depuis plus de trente ans, le Mali a connu une démocratie fragile. Cependant, grâce à la lutte opiniâtre du peuple malien, une nouvelle ère de Transition a vu le jour. Cette Transition est le résultat d’une mobilisation populaire sans précédent contre un régime corrompu et oppressif. Pendant 74 jours, du 5 juin au 18 août 2020, le peuple malien a fait face à une gouvernance dictatoriale qui a causé de nombreuses injustices, oppressions et violences. C’est grâce à l’intervention de patriotes militaires que cette dérive a pu être stoppée, avec l’arrestation du président de la République. Parmi les acteurs clés de cette lutte, le Chérif de Nioro, également connu sous le nom de M’Bouillé, a joué un rôle déterminant.
La Refondation pour un Mali meilleur
Dans le cadre de la Transition, des Assises Nationales de la Refondation ont été organisées à Bamako. Le but de ces assises était de réunir tous les acteurs politiques, y compris ceux qui avaient été négligés par le passé, pour reconstruire le pays. Il est important de rappeler que ces assises ont été rendues nécessaires par une action rapide et audacieuse le 24 mai 2021. Le nouveau président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, a signé un décret nommant le Dr. Choguel Kokalla Maïga en tant que nouveau Premier ministre. Cette décision a marqué le début d’une nouvelle ère pour le Mali.
La restauration de la dignité malienne
Depuis lors, l’Armée nationale malienne a retrouvé sa raison d’être et sa dignité. Elle a entrepris des opérations contre les groupes terroristes, avec des succès indéniables depuis la fin de l’année 2021. Cependant, certains politiciens véreux ont exprimé leur désaccord avec ces actions. Moussa Baba Diarra, ancien député RPM et fervent critique de la France, a publiquement dénoncé leur incohérence sur les réseaux sociaux. Il est déplorable de constater que certains politiciens ne se soucient pas de l’intérêt national.
La classe politique malienne face à la Transition
Il est intéressant de noter qu’au cours de la Transition, un nombre considérable de partis politiques se sont opposés au pouvoir en place. Cette opposition est sans précédent depuis 1991. Certains observateurs ont souligné que la vieille garde politique est toujours aux commandes, tandis que la jeunesse malienne est souvent réduite à un rôle secondaire. Il est crucial que les jeunes se mobilisent et aspirent à des postes de responsabilité pour l’avenir du pays. Les militaires sont actuellement les seuls à offrir une alternative à cette situation.
L’avenir de la Transition
L’ADEMA-PASJ, l’un des partis politiques les plus anciens du Mali, a récemment tenu sa 19ème conférence. Cependant, cet événement n’a été qu’un épiphénomène, sans réelle déclaration finale. Il est évident que ce parti n’a pas de candidat crédible pour une élection présidentielle depuis 25 ans. Dans le contexte de la Transition, il est important de s’engager résolument vers l’avenir, en évitant de s’allier avec les anciennes forces politiques qui ont échoué par le passé.
Résumé de cette actualité
La Transition au Mali est le résultat d’une lutte acharnée pour la démocratie. Le peuple malien a réussi à mettre fin à une gouvernance dictatoriale grâce à une mobilisation populaire sans précédent. La mise en place des Assises Nationales de la Refondation a permis de rassembler tous les acteurs politiques pour reconstruire le pays. L’Armée nationale malienne a également joué un rôle crucial dans la restauration de la dignité du pays. Cependant, la classe politique malienne doit se renouveler pour répondre aux attentes du peuple. L’ADEMA-PASJ, l’un des partis politiques les plus anciens du pays, doit également se réinventer pour être pertinent dans cette nouvelle ère de Transition.