Deux facultés iraniennes s’installent au Mali
Cette année, le Mali accueillera l’ouverture de deux facultés iraniennes, une faculté technique et professionnelle ainsi qu’un Centre d’innovation informatique, provenant de l’université d’Iran. Cette annonce a été faite lors d’une audience entre le président du Conseil national de Transition (CNT), le colonel Malik Diaw, et l’ambassadeur de la République Islamique d’Iran, Hossein Taleshi.
Renforcement de la coopération entre le Mali et l’Iran
Lors de cette rencontre, les deux personnalités ont discuté du renforcement de la coopération parlementaire entre le Mali et l’Iran. Ils ont également échangé sur d’autres sujets d’intérêt commun. Les autorités iraniennes semblent accorder une importance particulière au renforcement des liens dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique entre les deux pays.
La direction de l’information du CNT a rapporté que l’ambassadeur iranien est convaincu de l’importance de la coopération entre le Mali et son pays. Il a souligné que le Mali possède de nombreuses potentialités, notamment dans les domaines de la sécurité et de l’université. L’objectif de l’Iran est d’aider le Mali dans la transformation de certaines matières premières sur place, ainsi que dans le transfert de technologie iranienne dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.
Il est à rappeler qu’en octobre 2023, le ministre malien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avait rencontré une délégation iranienne pour discuter de la création d’un Institut professionnel et technique iranien au Mali, offrant une formation dans divers domaines. Le ministre s’était engagé à renforcer les liens de coopération entre les deux pays, notamment par la mobilité des enseignants et des étudiants ainsi que le partage des bonnes pratiques scientifiques et pédagogiques.
Cette ouverture de facultés iraniennes au Mali renforcera les liens culturels entre les deux pays et favorisera le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique au Mali.
Souleymane SIDIBE