Donald Trump promet de « sauver l’Amérique » en remportant les élections présidentielles de novembre contre Joe Biden, qu’il qualifie de « corrompu », dans un pays au bord de la « Troisième guerre mondiale ». L’ancien président républicain, qui est en campagne électorale pour les primaires républicaines de 2024, a tenu plusieurs meetings dans l’Iowa, donnant le coup d’envoi de la saison des primaires. Malgré ses inculpations au pénal, Trump espère être réélu et retourner à la Maison Blanche en 2025. Il affirme qu’il va remporter l’élection présidentielle pour la troisième fois, après avoir été élu en 2016 et battu par Biden en 2020.
Dans ses discours, Trump critique Biden en l’appelant « Joe-la-Crapule » et en se moquant de son âge. Il le qualifie d' »incompétent », de « corrumpu » et de « pire » président de l’histoire des États-Unis. Trump estime que la première puissance mondiale est en déclin et met en garde contre les conséquences d’une réélection de Biden, notamment une « Troisième guerre mondiale » et une « Dépression » comme dans les années 1930. Il se présente comme le seul candidat capable de sauver l’Amérique de chaque catastrophe que pourrait causer Biden.
Ironisant sur les avertissements des démocrates et des médias concernant une possible « dictature » s’il est réélu, Trump déclare avec humour : « Je suis un dictateur ». La veille, lors d’un discours axé sur la démocratie en danger, Biden avait comparé la rhétorique de Trump à celle de l’Allemagne nazie. Malgré ses déboires judiciaires, les sondages créditent Trump de 60% des voix républicaines face à ses principaux adversaires, Nikki Haley et Ron DeSantis.
L’attaque contre le Capitole le 6 janvier 2021 reste un sujet de division aux États-Unis. Un quart des Américains et 44% des électeurs trumpistes pensent, sans preuve, que le FBI en est à l’origine, selon un sondage du Washington Post et de l’université du Maryland. Le FBI a annoncé l’arrestation de trois personnes en Floride pour leur participation à l’attaque du Capitole. Depuis trois ans, Trump nie avoir incité à l’insurrection et à l’attaque du Congrès. Un procès pénal doit commencer le 4 mars à Washington pour juger des pressions qu’il aurait exercées pour tenter d’inverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020.
Malgré les obstacles judiciaires, les frasques et les divisions, Trump bénéficie d’une base solide et fidèle dans l’Iowa et dans de nombreux États conservateurs. La Cour suprême a été saisie du dossier de son éligibilité à la présidence en raison de son rôle dans l’attaque du Capitole, mais son nom reste sur les bulletins de vote pour les primaires en attendant la décision de la cour.
En résumé, Donald Trump est en campagne électorale pour les primaires républicaines de 2024. Il promet de « sauver l’Amérique » en remportant l’élection présidentielle de novembre contre Joe Biden, qu’il qualifie de « corrompu ». Malgré ses déboires judiciaires et les divisions suscitées par l’attaque du Capitole, Trump conserve une base solide de soutien. La décision de la Cour suprême concernant son éligibilité à la présidence est toujours en attente.