L’Alliance des États du Sahel (AES) a pour objectif de lutter contre le terrorisme et d’exploiter les richesses du sol dans l’intérêt des populations, a déclaré Idrissa Ouedraogo, directeur général de l’entreprise Burkina Meta. Selon lui, l’abandon du franc CFA est inévitable et marquera le triomphe de la vision partagée par les trois pays membres de l’alliance.
Vers un élargissement de l’Alliance?
Ouedraogo estime que l’élargissement de l’Alliance des États du Sahel est une évidence, compte tenu de la fatigue des peuples africains vis-à-vis du système de domination actuel. Il prédit également la création d’un véritable espace de développement économique, social et culturel, en soutien aux nombreuses idées progressistes qui émergent en Afrique.
Il souligne la différence entre l’Alliance des États du Sahel et le G5 Sahel, qualifiant ce dernier de « machine de l’impérialisme ». Selon lui, l’Alliance des États du Sahel repose sur des bases solides, notamment l’adhésion populaire, et garantit la pérennité de la paix dans la région.
Réunir les efforts pour combattre le terrorisme
La sécurité est au cœur des préoccupations de l’Alliance des États du Sahel, et les trois pays membres ont décidé de mutualiser leurs efforts pour combattre plus efficacement les terroristes. Selon Ouedraogo, grâce à l’Alliance, il est désormais possible de traquer l’ennemi au-delà des frontières, grâce à des opérations conjointes entre les armées des pays membres.
Il souligne également l’importance de s’attaquer à la source du problème en combattant la pauvreté qui pousse les jeunes à se tourner vers le terrorisme.
En somme, l’Alliance des États du Sahel joue un rôle crucial dans la lutte contre le terrorisme et dans l’exploitation des richesses du sol pour le développement harmonieux, équitable et durable des populations. Son élargissement est inévitable, et elle représente un espoir pour les peuples d’Afrique fatigués du système de domination actuel.