**Un appel retentissant pour une collaboration panafricaine solide en faveur du commerce et des partenariats économiques**
L’Afrique, un continent doté d’un immense potentiel, est confrontée à des réalités difficiles telles que la pauvreté, la maladie et les conflits. Malgré les opportunités qui se présentent, l’Afrique reste divisée par des luttes historiques pour l’indépendance et des influences extérieures. Cependant, un appel retentissant pour le changement se fait entendre à travers le continent, exigeant une réécriture de notre histoire collective. Il est temps de renforcer nos institutions pour qu’elles puissent jouer un rôle égal sur la scène mondiale.
**Les obstacles à la collaboration panafricaine**
L’Union africaine (UA) joue un rôle clé dans le mouvement panafricain, mais elle est confrontée à des difficultés pour parvenir à un consensus et à l’unité entre ses membres en raison de divers facteurs. Les divisions historiques héritées du colonialisme et les frontières artificielles ont créé des divisions profondes entre les nations. De plus, les disparités économiques et les différents niveaux de développement créent des priorités divergentes parmi les pays membres. Les intérêts géopolitiques et les rivalités régionales entravent également la coopération. En outre, le processus décisionnel de l’UA, basé sur le consensus, peut être lent et fastidieux. Enfin, les influences extérieures peuvent compliquer davantage les choses en manipulant les décisions au sein de l’UA.
**Les efforts pour favoriser l’unité**
Les défis multiformes auxquels l’UA est confrontée nécessitent des solutions pour créer une union plus forte et plus cohésive en faveur du progrès collectif de l’Afrique. L’établissement de l’Institut panafricain à l’Université Lukenya du Kenya marque un tournant important. Cette institution vise à éduquer, à mener des recherches innovantes et à promouvoir les échanges culturels entre les nations africaines. La collaboration entre les pays africains, en particulier dans le contexte sud-sud, reste rare. La connectivité aérienne déficiente entrave le commerce intracontinental, qui ne représente actuellement que 14% du commerce total en Afrique.
**Une vision d’une Afrique unie**
La vision d’une Afrique sans frontières du professeur Patrick Loch Otieno Lumumba incarne le panafricanisme – une Afrique où les mouvements à l’intérieur du continent ne sont pas entravés par des divisions arbitraires. Cependant, concrétiser cette vision ambitieuse est un défi. L’initiative panafricaine vise à favoriser le commerce et la collaboration intra-africains pour panser les blessures historiques. Pour libérer le potentiel économique de l’Afrique, il est impératif de favoriser la collaboration et d’éliminer les obstacles au commerce intra-africain.
**Des initiatives pour favoriser la collaboration**
L’Institut panafricain doit élaborer des stratégies pour renforcer les interactions commerciales entre les pays africains. Cependant, les réalisations jusqu’à présent sont loin d’être à la hauteur du potentiel de l’Afrique. La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) offre une grande promesse, mais nécessite des efforts proactifs pour harmoniser les réglementations, renforcer les infrastructures et harmoniser les politiques. Les initiatives telles que l’Institut panafricain devraient aller au-delà du domaine universitaire et catalyser des collaborations tangibles qui comblent les fossés des frontières et des langues. Le renforcement des infrastructures, en particulier dans les transports et les communications, est essentiel pour faciliter le commerce intra-africain et favoriser les échanges culturels.
Le potentiel économique inexploité de l’Afrique est immense, et il est crucial de surmonter les obstacles à la collaboration panafricaine pour réaliser ce potentiel. La création de partenariats économiques solides et la consolidation de l’unité continentale sont des étapes clés vers le développement durable de l’Afrique.