El Hadj Diouf : « Je n’ai rien contre les Camerounais, je le dis : une fédération doit être une institution »
Dans une interview exclusive accordée à Actu Cameroun, El Hadj Diouf, ancien footballeur sénégalais et double Ballon d’Or africain, a tenu à clarifier sa position concernant les Camerounais et les relations entre les fédérations de football.
Lors d’une récente déclaration, El Hadj Diouf avait suscité la polémique en déclarant : « Je n’ai rien contre les Camerounais ». Cette phrase a été interprétée par certains comme une attaque envers le peuple camerounais. Cependant, l’ancien joueur de Liverpool a tenu à rectifier le tir lors de notre entretien.
« Je tiens à préciser que mes propos ont été mal interprétés. Je n’ai absolument rien contre les Camerounais en tant que peuple », a-t-il déclaré. « Mon intention était de souligner que, dans le football, les fédérations doivent être des institutions indépendantes et professionnelles, et non pas des instruments de pouvoir ou de favoritisme. C’est cela que je voulais dire ».
El Hadj Diouf a également tenu à exprimer son admiration pour le football camerounais et ses joueurs. « Le Cameroun a une grande histoire dans le football africain. Je respecte profondément les joueurs camerounais et leur contribution au sport. Ils ont remporté des titres prestigieux et ont marqué l’histoire du football africain. Je n’ai aucun doute sur leur talent et leur passion pour le jeu », a-t-il souligné.
L’ancien attaquant a également profité de l’occasion pour évoquer les relations entre les fédérations de football en Afrique. Selon lui, il est essentiel de renforcer l’indépendance et la transparence des fédérations pour favoriser le développement du football sur le continent.
« Les fédérations doivent être des institutions respectées et professionnelles. Elles doivent être gérées par des personnes compétentes et intègres, qui mettent l’intérêt du football africain avant tout », a-t-il affirmé. « Il est important de mettre en place des mécanismes de contrôle et de transparence pour éviter toute forme de corruption et de favoritisme. C’est ainsi que nous pourrons développer le football africain et permettre aux jeunes talents de s’épanouir ».
L’actualité en bref : El Hadj Diouf a tenu à réaffirmer son respect pour le peuple camerounais et sa passion pour le football africain. « Je veux que les gens comprennent que mes propos ont été mal interprétés. Je n’ai aucun problème avec les Camerounais. Mon combat est pour un football africain fort et indépendant, qui mette en valeur les talents et favorise le développement du sport sur le continent », a-t-il conclu.
D’après El Hadj Diouf, les fédérations de football doivent être des institutions indépendantes, professionnelles et transparentes pour favoriser le développement du football africain. Le respect des règles et des valeurs du sport est essentiel pour permettre aux jeunes talents de s’épanouir et pour marquer l’histoire du football africain.
