Les tensions entre l’Algérie et le Mali refont surface lors du dernier Sommet des Non-alignés à Kampala, en Ouganda. Le gouvernement malien a publié un communiqué le 25 janvier 2024 pour dénoncer les actions d’ingérence de l’Algérie dans les affaires intérieures du Mali.
Les autorités algériennes sont accusées d’imposer un délai à la transition politique au Mali, d’accueillir des citoyens maliens subversifs et poursuivis par la justice malienne pour des actes de terrorisme, de permettre à certains groupes terroristes d’avoir des bureaux en Algérie, de soutenir le maintien des sanctions de l’ONU contre le Mali, et de vouloir imposer un chapitre sur le Mali dans le document final du sommet des Non-alignés sans le consentement du Mali.
Ces actions sont considérées comme des « actes inamicaux, de cas d’hostilité et d’ingérence dans les affaires intérieures du Mali » par le ministre Colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement malien. Il affirme que ces agissements portent atteinte à la sécurité nationale et à la souveraineté du Mali. Le gouvernement malien condamne fermement ces comportements et demande aux autorités algériennes de cesser immédiatement leur hostilité envers le Mali.
Le gouvernement rappelle également à l’Algérie le rôle joué par le Mali dans l’indépendance de l’Algérie. Pendant la guerre d’indépendance contre le colon français, le Mali a offert son territoire comme base arrière aux combattants algériens, a participé aux affrontements armés contre le colonisateur français, et a défendu la cause algérienne dans les instances diplomatiques. Le gouvernement malien rappelle à l’Algérie que les relations de bon voisinage nécessitent des comportements responsables basés sur l’empathie et le respect mutuel.
Il est important de noter que les relations entre l’Algérie et le Mali ont connu des tensions par le passé, mais semblaient s’être apaisées. Cependant, ce récent sommet des Non-alignés a révélé que l’Algérie continue d’interférer dans les affaires intérieures du Mali, ce qui a ravivé les tensions entre les deux pays.
En résumé, le dernier Sommet des Non-alignés a mis en évidence les actions d’ingérence de l’Algérie dans les affaires intérieures du Mali, ce qui a provoqué une réaction du gouvernement malien. Les autorités algériennes sont accusées d’imposer un délai à la transition, d’accueillir des citoyens maliens poursuivis pour des actes de terrorisme, de soutenir certains groupes terroristes et de vouloir imposer un chapitre sur le Mali sans le consentement du pays. Le gouvernement malien condamne ces actions et rappelle à l’Algérie le rôle joué par le Mali dans son indépendance. Les relations entre les deux pays sont soumises à des tensions croissantes.