L’Afrique pourrait économiser des milliards grâce aux monnaies locales, selon Anil Sooklal
Anil Sooklal, sherpa sud-africain des BRICS, a déclaré à Sputnik Afrique que si les pays africains commerçaient dans leur propre monnaie, ils pourraient économiser environ 5 milliards de dollars par an en termes de coût des transactions financières. Cette information a été révélée par l’Union africaine.
Une quête d’indépendance financière
Selon Anil Sooklal, un certain nombre de pays africains sont anxieux et nerveux face à la menace future du gel des avoirs et des sanctions financières unilatérales. Ces pays souhaitent donc avoir une plus grande indépendance financière. Rejoindre le système panafricain de paiement et de règlement, qui encourage l’utilisation des monnaies locales, leur a permis de bénéficier d’une plus grande indépendance pour échanger leur propre monnaie au sein de la Nouvelle Banque de développement.
Une nouvelle approche pour les emprunts
En plus de promouvoir l’utilisation des monnaies locales, les pays africains envisagent également de libeller au moins 30% des nouveaux emprunts en monnaie locale. Cette mesure vise à renforcer l’autonomie financière des pays et à réduire les coûts liés aux transactions financières.
Résumé de cette actualité
Selon Anil Sooklal, sherpa sud-africain des BRICS, l’utilisation des monnaies locales en Afrique pourrait permettre d’économiser environ 5 milliards de dollars par an en termes de coût des transactions financières. Les pays africains cherchent à renforcer leur indépendance financière face à la menace du gel des avoirs et des sanctions financières unilatérales. Rejoindre le système panafricain de paiement et de règlement et libeller une partie des nouveaux emprunts en monnaie locale sont des mesures prises pour atteindre cet objectif.