Détérioration du déficit budgétaire dans l’Uemoa en 2023
Au cours des neuf premiers mois de l’année 2023, la gestion des finances publiques dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a connu une détérioration significative. Selon les informations fournies par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), le déficit budgétaire global, incluant les engagements et les dons, s’est élevé à 4 333,1 milliards, soit 4,7% du produit intérieur brut (Pib). Cela représente une augmentation de 483,6 milliards par rapport à la même période de l’année précédente, où le déficit s’élevait à 3 849,5 milliards.
Recours accru au marché financier régional pour financer le déficit
La Bceao souligne que le financement de ce déficit a été assuré grâce à un recours accru des États de l’Uemoa au marché financier régional. Cependant, cette augmentation de la demande a entraîné un durcissement des conditions de financement pour les États sur ce marché.
Une gestion des finances publiques plus difficile
Cette détérioration du déficit budgétaire dans l’Uemoa met en évidence les difficultés croissantes auxquelles sont confrontés les États de la région pour gérer leurs finances publiques. Les pressions financières liées à la pandémie de Covid-19, ainsi que d’autres défis économiques et sociaux, ont contribué à cette situation.
Il est essentiel que les gouvernements de l’Uemoa prennent des mesures pour réduire leurs déficits budgétaires et améliorer la gestion de leurs finances publiques. Cela pourrait inclure des réformes fiscales et des mesures visant à stimuler la croissance économique et à réduire les dépenses non essentielles.
Une situation à surveiller de près
La détérioration du déficit budgétaire dans l’Uemoa est une situation préoccupante qui doit être surveillée de près. Si cette tendance se poursuit, elle pourrait avoir des conséquences négatives sur la stabilité économique et financière de la région.
Il est donc crucial que les États de l’Uemoa prennent des mesures immédiates pour inverser cette tendance et garantir une gestion plus efficace de leurs finances publiques. Cela nécessitera une collaboration étroite entre les gouvernements, les institutions régionales et les partenaires internationaux pour soutenir les réformes nécessaires.
En conclusion, la détérioration du déficit budgétaire dans l’Uemoa au cours des neuf premiers mois de l’année 2023 souligne les défis croissants auxquels sont confrontés les États de la région en matière de gestion des finances publiques. Il est essentiel que des mesures soient prises pour réduire les déficits et améliorer la situation financière de la région. Cette situation doit être surveillée de près afin d’éviter des conséquences négatives sur la stabilité économique et financière de l’Uemoa.