L’Union africaine appelle au dialogue suite au retrait annoncé par le Burkina Faso, le Niger et le Mali de la CEDEAO
Alors que le Burkina Faso, le Niger et le Mali ont récemment annoncé leur intention de se retirer de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union africaine exhorte les dirigeants africains à intensifier le dialogue entre l’organisation et les dirigeants de ces trois pays. Moussa Faki Mahamat, Président de la commission de l’UA, a exprimé son profond regret face à cette annonce et a appelé à un dialogue fraternel, à l’abri de toute interférence extérieure.
Préserver l’unité irremplaçable de la CEDEAO
Moussa Faki Mahamat souligne l’importance de préserver l’unité de la CEDEAO. Selon lui, cette unité est irremplaçable et doit être préservée. Il appelle donc à un dialogue constructif entre l’organisation et les dirigeants des pays concernés afin de trouver des solutions aux problèmes qui ont conduit à cette décision de retrait.
Les raisons du retrait
Le 28 janvier, le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont annoncé leur volonté de quitter la CEDEAO. Cette décision est motivée en partie par les problèmes que ces pays ont rencontrés avec l’organisation, notamment en ce qui concerne une éventuelle intervention au Niger. Selon Tarno Mamane, de l’Université Abdou-Moumouni de Niamey, la CEDEAO a joué un rôle ambigu dans cette situation, ce qui a conduit à cette décision de retrait.
Un délai d’un an avant que le retrait ne prenne effet
Selon les textes de la CEDEAO, un délai d’un an est imposé avant qu’un retrait ne puisse prendre effet. Cela laisse donc le temps aux parties concernées de poursuivre le dialogue et de trouver des solutions pour surmonter les problèmes actuels.
Résumé de cette actualité
L’Union africaine appelle les dirigeants africains à intensifier le dialogue avec la CEDEAO suite à l’annonce du retrait du Burkina Faso, du Niger et du Mali. Moussa Faki Mahamat, Président de la commission de l’UA, souligne l’importance de préserver l’unité de la CEDEAO et appelle à un dialogue constructif entre les parties concernées. Cette décision de retrait est motivée en partie par les problèmes rencontrés avec la CEDEAO, notamment en ce qui concerne une éventuelle intervention au Niger. Selon les textes de l’organisation, un délai d’un an est imposé avant que le retrait ne puisse prendre effet, laissant ainsi le temps aux parties de résoudre les problèmes actuels.