Le Mali, le Burkina Faso et le Niger envisagent de se retirer de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en raison des dysfonctionnements organisationnels et des manquements aux textes et à l’esprit de l’organisation. Selon le ministre malien de l’Économie et des finances, Alousseni Sanou, le Mali perd 120 milliards de francs CFA par an en restant dans la CEDEAO, tandis qu’il pourrait gagner 21 milliards de francs CFA en la quittant.
Une stratégie endogène de croissance économique
Lors d’une récente rencontre avec des banquiers, Alousseni Sanou a souligné que le Mali pourrait développer une stratégie endogène de croissance de son économie en se retirant de la CEDEAO. Selon lui, rester au sein de cette organisation entraîne des pertes considérables pour le pays, tandis que la sortie permettrait d’obtenir des gains significatifs.
Une décision motivée par des désaccords et des incertitudes
Le 28 janvier, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont annoncé leur intention de quitter la CEDEAO. Cette décision est en partie motivée par l’incertitude entourant une éventuelle intervention au Niger, ainsi que par les désaccords persistants au sein de l’organisation. Les trois pays estiment que la CEDEAO ne respecte pas ses propres textes et ne fonctionne pas de manière optimale.
Un délai d’un an pour le retrait
Selon les règles de la CEDEAO, un délai d’un an est imposé avant qu’un retrait puisse prendre effet. Cependant, les pays concernés sont déterminés à poursuivre leur processus de retrait afin de pouvoir développer leurs propres stratégies de croissance économique sans les contraintes de l’organisation.
En conclusion
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger envisagent de se retirer de la CEDEAO en raison des dysfonctionnements organisationnels et des manquements aux textes et à l’esprit de l’organisation. Selon le ministre malien de l’Économie et des finances, cette décision est une question de survie pour le Mali, qui perd 120 milliards de francs CFA par an en restant dans la CEDEAO. En se retirant, le pays pourrait développer une stratégie endogène de croissance économique. Bien que la décision de retrait soit motivée par des désaccords et des incertitudes, les pays concernés devront respecter un délai d’un an avant que le retrait puisse prendre effet.