Retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la CEDEAO : une décision controversée
La récente annonce du retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a suscité de vives discussions et débats tant au sein de la population de ces pays qu’au niveau international. Cette décision fait suite à des relations conflictuelles entre ces trois pays et l’organisation sous-régionale, ainsi qu’à la perte de légitimité de la CEDEAO dans la prise de décisions et à sa politique de deux poids, deux mesures envers ses membres.
Une organisation accusée de néocolonialisme et de pression économique
De nombreux observateurs considèrent que la CEDEAO est devenue un outil de néocolonialisme et de pression économique, imposant des sanctions injustes qui portent atteinte à la souveraineté économique des États membres. Selon l’opinion publique, cette organisation favorise les pays qui se plient à ses exigences tout en pénalisant ceux qui refusent de s’y conformer.
Dans ce contexte, le ministre malien des affaires étrangères, Abdoulaye DIOP, a rassuré le peuple malien lors d’un Conseil des ministres extraordinaire en prenant l’exemple de la résistance économique de la Mauritanie, qui a également quitté la CEDEAO. Selon lui, cette organisation est devenue une menace pour les pays membres, instrumentalisée contre leurs institutions et leurs États.
Un pas vers la liberté économique et l’émergence sur la scène internationale
Cette décision courageuse des trois pays d’Afrique de l’Ouest est perçue par de nombreux leaders africains et analystes comme un pas vers la liberté économique et l’émergence sur la scène internationale. En se libérant de l’influence de l’ancienne puissance coloniale, ils pourront créer leurs propres monnaies et promouvoir leurs économies dans divers secteurs.
Il convient de souligner que la France traverse une période délicate en Afrique, ayant perdu une grande partie de son influence, notamment dans la région du Sahel, en raison de son échec à rétablir la sécurité et de ses relations diplomatiques problématiques avec les dirigeants africains.
Les statistiques et les données actuelles laissent entrevoir des progrès économiques à moyen terme pour le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Ces pays disposent de ressources naturelles importantes et entretiennent des relations amicales avec des puissances économiques et militaires à travers le monde.