Le président du Bénin, Patrice Talon, a réagi au départ des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) lors d’une conférence de presse qui s’est tenue jeudi dernier, le 8 février 2024. Dans ses déclarations, le Chef de l’Etat béninois a exprimé son souhait de mettre fin aux sanctions qui ont été imposées aux pays du Sahel. Selon lui, « les sanctions ne sont pas faites pour durer dans le temps » et il est important de préserver la paix entre les peuples en favorisant la réconciliation entre les organes de la CEDEAO.
Le Bénin a été l’un des pays les plus stricts dans l’application des sanctions contre les pays du Sahel. Il a notamment fermé sa frontière avec le Niger et suspendu les importations de marchandises transitant par le port de Cotonou. La levée de la suspension des importations en fin décembre a été considérée comme un premier pas vers l’apaisement. Cependant, la déclaration du président Talon lors de la conférence de presse de jeudi dernier est perçue comme un signe clair que le Bénin est prêt à aller plus loin pour sortir de la crise.
Cette réaction du président Talon intervient dans un contexte où les pays de l’Alliance des Etats du Sahel ont décidé de quitter la CEDEAO en raison de divergences concernant la gestion de la crise sécuritaire dans la région. Ces pays, à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger, estiment que la CEDEAO n’a pas été à la hauteur dans sa réponse face à l’insécurité grandissante dans le Sahel.
Les observateurs voient dans les déclarations du président Talon une volonté de réconciliation et de recherche de solutions pour sortir de la crise. Il est important de noter que le Bénin est un pays clé dans la région et joue un rôle important dans la promotion de la stabilité et du développement économique en Afrique de l’Ouest.
En résumé, le président Patrice Talon du Bénin a exprimé son souhait de mettre fin aux sanctions imposées aux pays du Sahel lors de sa conférence de presse du jeudi dernier. Il a souligné l’importance de préserver la paix entre les peuples en favorisant la réconciliation entre les organes de la CEDEAO. Cette réaction est perçue comme un signe clair que le Bénin est prêt à aller plus loin pour sortir de la crise. Le rôle clé du Bénin dans la région et son engagement en faveur de la stabilité et du développement économique en Afrique de l’Ouest sont également soulignés.