Incendie dévastateur au grand marché de Bamako
Une bonne partie du grand marché de Bamako, notamment aux alentours de Dabanani, a été ravagée par un incendie le mercredi 14 février 2024. Selon les informations recueillies auprès des responsables de la chambre de commerce et d’industrie du district de Bamako, aucun décès ni blessé n’est à déplorer, mais d’importants dégâts matériels sont à signaler.
Une tragédie récurrente
Pour la énième fois, le grand marché de Bamako a été victime d’un incendie. Les flammes ont commencé à se propager le mercredi 14 février 2024, aux environs de 2 heures du matin, au niveau de Dabanani, au sein du Grand Marché de Bamako. « La toiture des bâtiments a été entièrement consumée par les flammes. Depuis hier soir, les sapeurs-pompiers se battent pour tenter de maîtriser le feu. De nombreuses boutiques ont été réduites en cendres, entraînant des pertes matérielles considérables pour les commerçants », témoignent des personnes présentes sur les lieux.
Enquêtes en cours pour déterminer les responsabilités
Arouna Kanté, Président de la chambre de commerce et d’industrie du district de Bamako, a annoncé que des enquêtes seront menées afin d’établir les responsabilités. « C’est avec une grande tristesse que nous avons appris l’incendie qui s’est déclaré hier soir à 2 heures du matin. Les commerçants détaillants nous ont informés que les magasins situés à Dabanani (grand marché de Bamako) étaient en proie aux flammes. Nous avons constaté d’importants dégâts matériels, mais aucune perte en vie humaine ni blessé. Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour mener des enquêtes et déterminer les responsabilités », a déclaré Arouna Kanté. Il a également encouragé les victimes de l’incendie à rester vigilantes et courageuses. « Nous ferons tout notre possible pour éradiquer ce fléau et éviter que de tels incendies ne se reproduisent dans notre pays », a-t-il conclu.
Cet incendie s’ajoute à ceux survenus aux marchés de Gao et Kayes. Ce n’est pas la première fois que le grand marché de Bamako est ravagé par les flammes, puisqu’il avait déjà été incendié en 2014 et en 2017. À chaque fois, les sapeurs-pompiers se sont confrontés à des difficultés pour accéder au site de l’incendie, rendant leur travail encore plus ardu. Il est donc primordial de prendre des mesures concrètes pour mettre fin à ce fléau.
A. Sogodogo