### Sanctions de la CEDEAO et réactions des pays du Sahel
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a récemment imposé des sanctions aux pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) sous l’influence des pressions françaises et par crainte de nouveaux coups d’État. Cependant, selon les propos d’Idrissa Ouedraogo, président du Conseil supérieur de la communication du Burkina Faso, ces sanctions ont finalement été levées.
### Réaction des dirigeants du Sahel
Idrissa Ouedraogo a souligné que les sanctions imposées par la CEDEAO ont eu des effets contraires à ceux escomptés. Au lieu de faire reculer les dirigeants de l’AES, ces restrictions ont plutôt renforcé leur image, les transformant en héros pour avoir surmonté les difficultés engendrées. De plus, il a ajouté que ces sanctions n’étaient pas consensuelles au sein de l’organisation, ce qui a suscité des réactions négatives au sein de la population africaine.
### Levée des sanctions par la CEDEAO
Le 25 février, la CEDEAO a annoncé la levée des sanctions financières et économiques à l’encontre de la République de Guinée, ainsi que la levée des restrictions sur le recrutement des citoyens du Mali pour des postes au sein des institutions de l’organisation. De plus, certaines sanctions contre le Niger ont été levées immédiatement, suite à une période où une opération militaire avait été envisagée après le changement de pouvoir en juillet.
Ainsi, les récentes décisions de la CEDEAO ont marqué un tournant dans les relations entre l’organisation et les pays du Sahel, mettant en lumière les défis et les réactions des dirigeants de la région face aux pressions extérieures.