Le rejet des sanctions par le Mali, le Niger et la Guinée
Lors d’une conférence avec Sergueï Lavrov, le ministre malien Abdoulaye Diop a abordé la levée des sanctions de la CEDEAO contre le Mali, le Niger et la Guinée, ainsi que les relations de Bamako avec cette organisation.
Le ministre a souligné que le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont récemment informé officiellement la CEDEAO de leur retrait immédiat de l’organisation. Cette décision a été motivée par le constat que l’organisation était devenue un instrument manipulé par certaines puissances étrangères cherchant à semer le désordre dans la région.
Le Mali, en tant que pays fondateur de la CEDEAO, a été sous le coup de sanctions pendant huit mois, ce qui a eu un impact négatif sur sa population. Les institutions bancaires maliennes ont été affectées et des fonds ont été confisqués. Face à cette situation, le Mali a décidé de réagir en s’associant à d’autres pays partageant les mêmes valeurs de solidarité et de respect mutuel, dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel.
Abdoulaye Diop a souligné l’importance de se protéger contre les ingérences extérieures et de renforcer les liens de fraternité entre les pays de la région. Il a affirmé que cette alliance était essentielle pour réaliser ce qui n’avait pas été possible au sein de la CEDEAO.
Résumé de cette actualité
Lors d’une rencontre avec Sergueï Lavrov, le ministre malien Abdoulaye Diop a expliqué la décision du Mali, du Burkina Faso et du Niger de se retirer de la CEDEAO en raison de l’utilisation de l’organisation par des puissances étrangères pour créer des troubles dans la région. Le Mali, en tant que pays fondateur de la CEDEAO, a décidé de rejoindre l’Alliance des États du Sahel pour renforcer la solidarité et se protéger contre les ingérences extérieures.