**Le bilan de l’année 2023 au Mali**
Le président de la Transition malienne, le colonel Assimi Goïta, a récemment dressé un bilan de l’année 2023 lors de la cérémonie de présentation des vœux au palais de Koulouba. Selon lui, aucune institution de la République n’a été marginalisée dans le noble combat pour la souveraineté du pays.
**Des accomplissements notables en 2023**
L’année 2023 a été marquée par plusieurs événements importants pour le Mali, notamment la promulgation de la nouvelle Constitution annonçant la 4ème République en juillet. Cette adoption a été saluée par le peuple malien comme une expression du sentiment national dans une période d’incertitude et d’espoir.
Le président Goïta a également souligné la création de l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige) et le rôle crucial des différentes Autorités indépendantes dans le pays. Les institutions telles que la Cour constitutionnelle, la Cour suprême, le Conseil économique, social, environnemental et culturel, le Conseil national de Transition et le Haut conseil des collectivités ont toutes contribué aux progrès réalisés sous sa direction en 2023.
**Vers une nouvelle ère pour le Mali**
Le président de la Transition a mis en avant la création de la Cour des Comptes comme une avancée majeure pour le contrôle des finances publiques au Mali. Il a également salué le vote de lois importantes par le Conseil national de Transition, telles que celles sur le secteur minier et le contenu local, qui visent à améliorer le bien-être de la population malienne.
Le colonel Goïta a insisté sur l’importance des institutions judiciaires telles que la Cour suprême et la Cour constitutionnelle dans la transition du pays. Il a souligné l’engagement de ces institutions dans des moments clés tels que le contrôle de la légalité des opérations du référendum de juin 2023.
En conclusion, le président de la Transition a appelé à une quête permanente pour répondre aux besoins légitimes de la population malienne. Il a souligné l’importance de l’Alliance des États du Sahel (AES) formée par le Mali, le Niger et le Burkina Faso pour mieux servir les intérêts des peuples de la région. Le retrait de ces États de la Cedeao symbolise une nouvelle ère de conscience patriotique face aux influences externes.