## Remise du rapport sur le dialogue inter-maliens pour la Paix et la réconciliation nationale
Le rapport détaillant les termes de référence du dialogue inter-maliens pour la Paix et la réconciliation nationale a été remis, lundi, au président de la Transition du Mali, le Colonel Assimi Goïta, à Koulouba, par le Président du Comité de pilotage dudit Dialogue, Ousmane Issoufi Maiga, ancien Premier ministre.
Ces termes de référence préliminaires sont indispensables pour le démarrage du dialogue décentralisé, a déclaré le Président du Comité de pilotage du dialogue inter-maliens, affirmant que c’est aussi le fruit de 20 jours de travail acharné dans les commissions thématiques, avant leur validation lors d’un atelier ad hoc, auquel ont participé plusieurs parties, représentant le district de Bamako, les différentes régions du Mali et la diaspora.
Ce document comporte les fiches thématiques, un plan de communication et les règlements intérieurs du dialogue inter-maliens.
## Les prochaines étapes du dialogue
Ousmane Issoufi Maiga a souligné que les délégués à l’atelier ont retenu les thématiques suivantes : paix, réconciliation nationale et cohésion sociale, questions politiques et institutionnelles, économie et développement durable, aspects sécuritaires et défense du territoire national, ainsi que la géopolitique et l’aspect environnemental.
Il a également indiqué que l’atelier a recommandé pour la suite du dialogue les phases suivantes : le niveau communal, régional et du district de Bamako, le niveau des ambassades et consulats et le niveau national.
Ousmane Issoufi a souligné l’importance de rétablir la confiance entre les Maliens avant d’entamer le dialogue, en brisant les méfiances et les craintes de l’autre.
En janvier 2024, le président de la transition au Mali, chef de l’État, Assimi Goïta, a créé un organe de dialogue inter-maliens pour parvenir à la paix, après avoir officialisé la fin de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, conclu en 2015 avec les groupes armés indépendantistes du nord sous médiation internationale menée par l’Algérie. Le Cadre stratégique permanent (CSP), alliance de groupes armés ayant signé l’accord de 2015 avant de reprendre les armes, a pris acte de la décision des autorités de Bamako.