La Russie approuve un accord de coopération militaire avec la RDC
Conformément à l’article 11 de la loi fédérale russe sur les accords internationaux, la Russie a approuvé le projet d’accord de coopération militaire avec la République démocratique du Congo.
Ce gros projet a été présenté par le ministère russe de la Défense en coordination avec le ministère russe des Affaires étrangères et d’autres organes exécutifs fédéraux concernés.
Le projet d’accord prévoit l’organisation d’exercices conjoints, la participation aux exercices à l’invitation des agences compétentes, les visites de navires et d’avions de guerre sur invitation, la formation des militaires, et d’autres formats de coopération.
L’agence ne donne pas d’autres détails sur la date de signature de l’accord ni sur son entrée en vigueur.
Ce rapprochement entre la Russie et la RDC intervient dans un contexte de tensions entre la RDC et le Rwanda, en rapport avec la progression des rebelles du M23 dans la province du Nord-Kivu.
Ce défi sécuritaire a favorisé l’émergence de nouvelles approches appelant à diversifier les partenariats militaires, notamment la proposition de conclure des accords militaires avec la Russie et la Chine pour pacifier l’est de la RDC.
Dans une interview publiée sur le journal en ligne « 7sur7.cd », Magloire Kasongo Wankenda considère que cette option est stratégique pour contrer le rôle prédominant des États-Unis et de l’Union européenne dans la région des Grands Lacs.
La sécurité, un défi majeur en RDC
Malgré la résilience de la République démocratique du Congo, la sécurité reste l’un des défis majeurs du pays, selon la cheffe de la mission de l’ONU dans le pays, la MONUSCO.
La situation sécuritaire dans l’est de la RDC s’est considérablement détériorée ces dernières semaines, avec la reprise des hostilités par le groupe rebelle M23 dans la province du Nord-Kivu.
En réponse, la MONUSCO continue à fournir un soutien opérationnel, logistique et tactique aux forces armées congolaises pour affronter le M23 et d’autres groupes armés.
Des patrouilles ont été renforcées pour protéger les civils et dissuader le M23 d’avancer davantage vers la ville de Goma, et des réseaux d’alerte communautaire ont été ajoutés dans les zones vulnérables.