Fin des activités de la CMAS par le gouvernement de la Transition
Le gouvernement de la Transition a pris la décision de mettre fin aux activités de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko (CMAS). Cette annonce a été faite en février par le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga, à travers un communiqué du Conseil des ministres en date du mercredi 06 février 2024.
Selon le communiqué, la CMAS s’est transformée en un organe politique de déstabilisation et de menace pour la sécurité publique, ce qui va à l’encontre de ses objectifs initiaux tels que définis dans ses statuts et règlements. Cette dissolution est prévue par la Loi n°04-038 du 05 août 2004 relative aux associations.
Les reproches à l’égard de la CMAS
Créée en décembre 2019, la CMAS avait pour vocation de promouvoir la stabilité et la paix sociale. Cependant, il a été constaté que l’association s’est éloignée de ses objectifs, se transformant en un véritable outil de déstabilisation politique et de menace pour la sécurité publique. Des agissements qui ont été exacerbés par les déclarations de son coordinateur général et les rencontres avec des personnalités étrangères sans autorisation.
De plus, la CMAS n’a jamais fourni de rapports d’activités depuis sa création, enfreignant ainsi les dispositions légales en vigueur. Toutes ces actions ont conduit à la dissolution de l’association par le gouvernement de la Transition.
Aboubacar TRAORE