La dissolution de la CMAS : réactions et perspectives
La Coordination des Mouvements associations et sympathisants (CMAS) de l’imam Mahmoud Dicko a finalement réagi à sa dissolution lors du conseil des ministres du 6 mars 2024 par le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga. Cette décision fait suite aux accusations du gouvernement de transition selon lesquelles les militants de la CMAS auraient mené des activités contraires à ses objectifs et statuts, et que son parrain se serait adonné à des activités subversives.
Après plusieurs jours de silence, c’est finalement le lundi 11 mars 2024 que le Président de la CMAS, M. Youssouf Daba, a publié un communiqué annonçant la dissolution de l’organisation. Il a souligné que la CMAS respecterait la décision et demandait à ses membres de suspendre toutes activités politiques, sociales et humanitaires jusqu’à nouvel ordre.
Cependant, M. Daba a également affirmé que la CMAS se réservait le droit d’utiliser tous les moyens juridiques pour contester cette dissolution, qu’il considère comme une violation de la loi sur les associations. Il a remercié ses militants, sympathisants et partenaires pour leur soutien dans la construction d’un Mali uni, indivisible et prospère, soulignant que la CMAS restait fidèle à ses valeurs et idéaux.
La mission et les objectifs de la CMAS
Rappelons que la CMAS a été créée dans le but de promouvoir la stabilité et la paix sociales au Mali. Son objectif est de participer à la vigilance citoyenne pour renforcer la démocratie, l’État de droit, le développement du pays et la mobilisation citoyenne pour promouvoir les valeurs républicaines et la bonne gouvernance.
Bokoum Abdoul Momini/maliweb.net