Les propositions de l’ARP pour la réussite de la Transition au Mali
L’Alliance Républicaine pour le Progrès (ARP) a récemment publié un mémorandum détaillant ses propositions pour mener à bien la Transition au Mali. Intitulé « Mémorandum pour conduire à la fin de la Transition », ce document met en lumière les défis auxquels le pays est confronté et critique vivement l’incapacité du Gouvernement à respecter ses engagements envers le peuple malien.
Dans ce mémorandum, l’ARP souligne que le Mali est actuellement en proie à un dialogue de sourds entre les acteurs politiques, la Société Civile et les Organes de la Transition, ce qui entrave la résolution des grandes questions nationales. De plus, le pays souffre d’une désorganisation alarmante qui a un impact direct sur l’économie, se traduisant par une pénurie d’électricité inacceptable. Malgré les délais fixés pour la fin de la Transition, aucune avancée concrète n’a été réalisée, ce qui suscite la frustration et le mécontentement au sein de la population.
L’appel à la démission du Gouvernement
Face à cette situation, l’ARP appelle à la démission immédiate du Gouvernement en place et plaide pour la mise en place d’un exécutif d’union nationale dans le cadre d’une Transition réellement inclusive. Elle insiste sur la nécessité d’un dialogue inter-malien sincère et inclusif, favorisant le pardon et la réconciliation pour instaurer une paix durable au Mali. L’ARP demande également la libération des détenus politiques et la fixation d’une date consensuelle pour l’élection présidentielle, marquant ainsi le début d’un retour à la normalité institutionnelle.
Les attentes de l’ARP pour le Mali
En ce qui concerne la diplomatie, l’ARP encourage les Autorités à apaiser les relations avec les pays voisins et les organisations régionales, soulignant l’importance de ces alliances historiques. Elle en appelle à l’ensemble de la classe politique, de la société civile et des Autorités de la Transition pour soutenir ses propositions en vue du retour du Mali à l’ordre constitutionnel.
En réaction à la fin officielle de la Transition, d’autres partis politiques tels que l’ADEMA-PASJ, le RPM, le YELEMA et le PARENA ont également exprimé leurs préoccupations. Cependant, les Autorités de la Transition sont restées silencieuses, laissant planer le doute sur les prochaines étapes à suivre.
Mariam Sissoko