Yaoundé et Douala, les deux principales villes du Cameroun, ont perdu des places dans le classement 2023 sur la qualité de vie dans le monde publié par le cabinet américain de conseil Mercer. Selon ce classement, Yaoundé occupe la 28e place et Douala la 29e place parmi les villes africaines où il fait bon vivre, sur un total de 47 villes classées.
Une baisse de trois places pour chaque ville par rapport au classement de 2019, où Yaoundé était classée 25e et Douala 26e en Afrique. Sur le plan mondial, Yaoundé se classe à la 207e place et Douala à la 210e place sur un total de 241 villes étudiées.
Le classement est établi en se basant sur une quarantaine de critères répartis dans 10 catégories différentes, comprenant l’environnement politique et social, l’environnement économique, l’environnement socioculturel, les considérations médicales et sanitaires, les écoles et l’éducation, les services publics et le transport, l’infrastructure urbaine, les loisirs, les biens de consommation, les logements et enfin, l’environnement. Ces critères sont souvent pris en compte par les expatriés pour choisir leur pays de destination.
Au niveau de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), Yaoundé est classée 2e et Douala 3e parmi les villes offrant la meilleure qualité de vie aux expatriés, sur les six capitales de la zone figurant dans le rapport du cabinet américain. Aucune ville de Guinée équatoriale n’est classée. Le Cameroun est classé derrière Libreville, la capitale gabonaise (14e en Afrique et 177e au niveau mondial), et devant Brazzaville au Congo (232e mondial), N’Djamena au Tchad (236e) et Bangui en République centrafricaine (239e).
En Afrique, la ville de Port-Louis à Maurice est considérée comme la ville la plus agréable où s’expatrier, suivie de Victoria aux Seychelles et du Cap en Afrique du Sud. En revanche, N’Djamena au Tchad, Bangui en République centrafricaine et Khartoum au Soudan ferment le classement.
Il est à noter que le Cameroun accueille de nombreux expatriés sur son sol. Selon les statistiques du ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle, il y a environ 4 000 travailleurs expatriés légalement présents au Cameroun, tandis que plus de 10 000 se trouvent en situation irrégulière.