Rencontres pour la paix et la réconciliation au Mali
Les membres du comité de pilotage du dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale ont tenu des rencontres d’échanges avec les présidents et représentants des partis politiques, ainsi que les membres du Conseil national de Transition (CNT) hier. L’objectif était de les informer, de leur remettre les termes de référence et les notes techniques, d’échanger avec eux, de recueillir leurs conseils et leurs attentes.
Préparation du dialogue inter-Maliens
La première rencontre, présidée par Ousmane Issoufi Maïga, a réuni le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga, ainsi que d’autres ministres. La mission de cette phase initiale était de préparer les conditions favorables au dialogue, en élaborant les termes de référence. Ces termes ont été validés lors d’un atelier au Centre international de conférences de Bamako fin février, puis remis au président de la Transition en mars.
Objectif du dialogue inter-Maliens
Le président du comité de pilotage a souligné que ce dialogue direct entre les Maliens vise à résoudre les désaccords au sein des communautés, réparer le tissu social et restaurer l’harmonie et le vivre ensemble. Il s’agit d’éradiquer les racines des conflits communautaires et de trouver des solutions inclusives et participatives pour mettre fin aux crises.
Appel à la mobilisation
Lors des rencontres avec les partis politiques, le ministre de l’Administration territoriale a encouragé la mobilisation en faveur du dialogue inter-Maliens, soulignant l’importance de cette initiative pour sortir le pays du cycle de violence. Il a appelé à la participation de tous pour sceller la paix et mettre fin à la violence.
Certains participants ont exprimé des craintes quant à l’efficacité de ce dialogue, tandis que d’autres ont recommandé d’élargir les discussions à d’autres acteurs, tels que les chefs terroristes et les exilés politiques, pour favoriser le pardon et la justice sociale. La 5ème vice-présidente du CNT a réaffirmé le soutien de l’organe législatif à cette initiative et promis son accompagnement.
Dieudonné DIAMA