Albert Fleuri Massardine revendique la paternité du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) et accuse Robert Kona d’avoir usurpé le mérite de la création du parti. Dans une interview exclusive accordée à Actu Cameroun, Massardine a déclaré qu’il avait été le véritable initiateur du PCRN, mais que Kona avait pris le crédit à sa place.
Massardine a expliqué qu’il avait eu l’idée de former un parti politique qui promouvrait la réconciliation nationale et l’unité au Cameroun. Il avait rassemblé un groupe de personnes partageant les mêmes idées et avait commencé à travailler sur la création du parti. Cependant, selon Massardine, Kona avait rejoint le groupe plus tard et avait réussi à convaincre les autres membres de lui donner le rôle de président du parti.
Massardine a déclaré qu’il avait accepté de laisser Kona prendre la tête du parti car il croyait en l’importance de l’unité et de la réconciliation nationale. Cependant, il est devenu de plus en plus frustré de voir que Kona ne reconnaissait pas son rôle dans la création du parti et prenait tout le crédit à sa place.
Massardine a également accusé Kona d’avoir détourné des fonds du parti à des fins personnelles. Il a affirmé que Kona avait utilisé l’argent du parti pour financer son train de vie luxueux et pour soudoyer des membres du parti afin de s’assurer leur soutien.
En révélant la vérité sur la création du PCRN, Massardine espère que les Camerounais comprendront la véritable histoire du parti et pourront prendre des décisions éclairées lors des prochaines élections. Il a appelé les membres du PCRN à se joindre à lui pour rétablir la vérité et l’intégrité du parti.
Actu Cameroun a contacté Robert Kona pour obtenir sa réaction aux accusations de Massardine, mais il n’a pas encore répondu. Cependant, Kona a précédemment nié les allégations de détournement de fonds et a affirmé être le véritable fondateur du PCRN.
Il est important de noter que les allégations de Massardine n’ont pas encore été prouvées et qu’il y a deux versions contradictoires de l’histoire. Il incombe aux membres du PCRN et aux Camerounais de peser les preuves et de décider qui croire.