Les écoles maliennes sont appelées à mettre fin au châtiment corporel
Le ministère de l’Éducation nationale au Mali a récemment envoyé une lettre circulaire aux directeurs d’académies d’enseignement, les exhortant à mettre fin à l’utilisation du châtiment corporel dans les écoles. La lettre, signée par le secrétaire général Issoufi DICKO, souligne que le châtiment corporel est un acte inqualifiable d’une autre époque et qu’il est nécessaire de protéger l’intégrité physique des enfants.
La lettre fait suite à des informations récurrentes selon lesquelles le châtiment corporel est pratiqué dans de nombreuses écoles, en particulier au niveau primaire. M. Issoufi DICKO souligne que ce type de châtiment est archaïque, inhumain et barbare, et qu’il est contraire à l’objectif de l’éducation d’offrir un environnement bienveillant aux élèves. Il souligne que l’école doit être un havre de paix pour les enfants.
Le secrétaire général rappelle également que le bâton n’est pas une solution pédagogique et ne doit pas être utilisé comme méthode de dissuasion. Au contraire, il inhibe les capacités intellectuelles des élèves et renforce leur rejet de l’enseignant et de l’institution scolaire. Il invite donc les enseignants à revoir les dispositions de l’arrêté fixant le règlement intérieur des établissements d’enseignement fondamental, qui interdit formellement les châtiments corporels et prévoit d’autres formes de sanctions.
M. Issoufi DICKO souligne également que lorsque les élèves ont des difficultés à assimiler les leçons, les enseignants doivent remettre en question leur propre pratique pédagogique plutôt que de recourir à la violence. Il rappelle aux enseignants leur responsabilité de former les enfants dans le cadre d’une pédagogie bienveillante, et insiste sur l’importance de respecter les droits de l’homme, les lois et les règlements.
En conclusion, cette lettre circulaire du ministère de l’Éducation nationale au Mali appelle à mettre fin au châtiment corporel dans les écoles. Le secrétaire général souligne que ce type de châtiment est inqualifiable et qu’il est nécessaire de protéger l’intégrité physique des enfants. Il rappelle aux enseignants leur responsabilité de former les élèves dans un environnement sécurisé et bienveillant.