Déclaration de Bola Ahmed Tinubu lors du sommet de la Cédéao et l’Uémoa
Lors du double sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao et de l’Uémoa à Abuja le samedi 24 février 2024, le président en exercice de la Cédéao, Bola Ahmed Tinubu, a affirmé que la Cédéao n’est pas l’ennemie des Etats de l’AES. Il a appelé ces pays à reconsidérer leur décision de quitter l’organisation.
Le Premier ministre de la Transition, fraîchement revenu d’un repos médical de deux semaines, a rencontré les forces vives de la nation pour expliquer les raisons de ce retrait de la Cédéao. Il a déclaré publiquement que l’organisation avait des intentions malveillantes vis-à-vis des pays de l’AES, cherchant à provoquer des troubles et des changements politiques pour satisfaire des intérêts étrangers.
Les discussions lors du sommet de la Cédéao et l’Uémoa
Les dirigeants de la Cédéao et de l’Uémoa se sont réunis à Abuja pour discuter des derniers développements de la sous-région, notamment le retrait annoncé de l’AES. Après des délibérations marquées par l’unité et l’engagement envers le bien-être des populations, Bola Ahmed Tinubu a réaffirmé que la Cédéao n’est pas l’ennemie des Etats de l’AES et a appelé ces derniers à rester au sein de l’organisation.
Tinubu a souligné l’importance de l’unité face aux défis sécuritaires et économiques rencontrés dans la région. Il a également appelé à une réflexion profonde sur la situation politique des quatre pays membres de l’organisation.
En levant certaines sanctions imposées au Niger, les dirigeants de la Cédéao ont montré une volonté de réconciliation et de dialogue. La réaction des porte-paroles du Mali, du Burkina Faso et du Niger sera scrutée de près dans les prochains jours.
La question demeure : les pays de l’AES vont-ils reconsidérer leur décision de quitter la Cédéao ? L’avenir de la région dépendra en partie des choix des dirigeants des trois pays concernés.
Ousmane Mahamane