L’ancien chef d’état-major de la gendarmerie nationale du Burkina Faso, le général Djibrill Bassolé, a été arrêté. Cette arrestation fait suite à une enquête sur son rôle présumé dans une tentative de coup d’État en 2015.
Le général Bassolé a été arrêté à son domicile à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, par des agents de la gendarmerie. Il est soupçonné d’avoir joué un rôle clé dans la tentative de coup d’État qui a eu lieu en septembre 2015.
Selon les autorités, le général Bassolé aurait été en contact avec les auteurs présumés du coup d’État, qui ont tenté de renverser le gouvernement de transition en place à l’époque. Plusieurs hauts responsables militaires et civils ont été arrêtés dans le cadre de cette enquête, dont l’ancien président Blaise Compaoré, qui a été contraint de démissionner en octobre 2014 après 27 ans au pouvoir.
Le général Bassolé a nié toute implication dans la tentative de coup d’État et a déclaré qu’il était prêt à coopérer pleinement avec les autorités pour prouver son innocence. Ses avocats ont demandé sa libération immédiate, affirmant qu’il était détenu illégalement.
Cette arrestation intervient dans un contexte de tension politique au Burkina Faso. Depuis la chute de Blaise Compaoré, le pays a connu une série de crises politiques et sécuritaires, notamment des attaques terroristes de plus en plus fréquentes dans le nord du pays. La situation a conduit à une intervention militaire française et à la mise en place d’une mission de maintien de la paix de l’ONU.
Le gouvernement burkinabé a promis de poursuivre tous ceux qui sont soupçonnés d’avoir participé à la tentative de coup d’État de 2015. L’arrestation du général Bassolé est considérée comme un pas important dans cette direction, bien que de nombreux observateurs estiment qu’il reste encore beaucoup à faire pour rétablir la stabilité politique et sécuritaire dans le pays.
Le général Bassolé est actuellement en détention et attend d’être jugé. Si reconnu coupable, il risque une peine de prison à perpétuité. L’affaire est suivie de près par la communauté internationale, qui espère que ce procès contribuera à rétablir la confiance dans les institutions du Burkina Faso et à promouvoir la justice et la démocratie dans le pays.