Création de la CEDEAO par les chefs d’État de la sous-région
En mai 1975, les chefs d’État de la Haute Volta (actuel Burkina Faso), du Mali et du Niger ont créé la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Lagos. Leur objectif était de favoriser l’intégration entre les États de la sous-région et de promouvoir la fraternité, la solidarité, l’entraide, la paix et le développement.
La déception face à l’éloignement des idéaux fondateurs de la CEDEAO
Après 49 ans d’existence, les peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger expriment leur regret et leur amertume face à l’éloignement de la CEDEAO vis-à-vis des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme. Ils constatent que l’organisation, sous l’influence de puissances étrangères, est devenue une menace pour ses États membres et leurs populations.
Un manque de soutien dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité
La CEDEAO n’a pas apporté son soutien aux États membres du Burkina Faso, du Mali et du Niger dans leur lutte contre le terrorisme et l’insécurité. Pire encore, lorsque ces États ont décidé de prendre leur destin en main, l’organisation a imposé des sanctions illégales, légitimes, inhumaines et irresponsables, en violation de ses propres textes. Ces mesures ont davantage fragilisé les populations déjà éprouvées par des années de violence causée par des groupes terroristes.
Le retrait souverain du Burkina Faso, du Mali et du Niger
Face à cette situation persistante, les chefs d’État du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger ont pris leurs responsabilités devant l’histoire et ont répondu aux attentes, préoccupations et aspirations de leurs populations. Ils ont décidé en toute souveraineté de retirer immédiatement leurs pays de la CEDEAO.
Fait à Ouagadougou, à Bamako et à Niamey, le 28 janvier 2024