Célestin Djamen réprimande Jean-Michel Nintcheu pour sa visite en prison à Ayuk Tabe
Le leader politique Célestin Djamen a critiqué vertement son homologue Jean-Michel Nintcheu pour sa récente visite en prison à Ayuk Tabe, leader séparatiste anglophone. Djamen a déclaré que Nintcheu devrait se concentrer sur les questions nationales plutôt que de soutenir des individus incarcérés pour atteinte à la sûreté de l’État.
Djamen a souligné que la visite de Nintcheu à Ayuk Tabe envoie un mauvais message à la population, en donnant l’impression que le leader séparatiste est un héros national. Pour Djamen, Nintcheu aurait dû consacrer son temps et son énergie à des problèmes plus pressants et à la recherche de solutions pour le bien-être de tous les Camerounais.
Selon Djamen, la priorité devrait être de lutter contre les inégalités sociales, de promouvoir le développement économique et de garantir la sécurité de tous les citoyens. Il a souligné que la situation des prisonniers politiques ne devrait pas être la principale préoccupation des leaders politiques, mais plutôt un engagement envers le progrès et la stabilité du pays dans son ensemble.
La critique de Djamen envers Nintcheu a suscité des réactions diverses au sein de la classe politique camerounaise. Certains ont soutenu Djamen, soulignant l’importance de se concentrer sur les véritables défis auxquels le pays est confronté, tandis que d’autres ont défendu Nintcheu, affirmant que la solidarité envers les prisonniers politiques est également essentielle dans une société démocratique.
Cette polémique soulève des questions importantes sur le rôle des leaders politiques dans la promotion du bien commun et sur les priorités à adopter pour assurer le développement et la stabilité du Cameroun. Alors que certains estiment que la solidarité envers les prisonniers politiques est un devoir moral, d’autres soutiennent que les leaders politiques devraient se concentrer sur des questions plus larges et plus structurantes pour l’avenir du pays. La polémique entre Djamen et Nintcheu met en lumière les tensions et les divergences au sein de la classe politique camerounaise, mais souligne également l’importance d’un débat ouvert et constructif pour faire avancer la société dans son ensemble.