Les autorités de Transition au Mali ont créé un comité de dialogue national après avoir officialisé le 26 janvier la fin de l’accord de paix dit « Accord d’Alger » conclu en 2015. Selon un décret publié à Bamako, cet organe de dialogue purement national vise à instaurer la paix dans le pays.
Un comité de pilotage du dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation nationale a été mis en place pour préparer et organiser ce dialogue. Le décret, signé par le chef de l’État malien, le colonel Assimi Goïta, précise que ce comité sera composé d’un président, d’un vice-président, d’un rapporteur général, d’un rapporteur général adjoint et de membres.
Le président du comité sera chargé de diriger, coordonner et contrôler les activités du comité, et rendra compte au Président de la Transition. Il élaborera les termes de référence du dialogue et les soumettra à la validation d’un atelier national qu’il organisera. Il assurera également la programmation, la coordination et la supervision des différentes activités du dialogue à l’intérieur et à l’extérieur du territoire national, concevra et veillera à la mise en œuvre du plan de communication, et élaborera le rapport final du dialogue et le rapport d’exécution de sa mission.
Cette création du comité de pilotage concrétise la dénonciation de l’accord de paix dit d’Alger, signé en 2015 par le gouvernement civil de l’époque avec les groupes indépendantistes à dominante touareg du nord. Le gouvernement de Transition malien a annoncé la fin, avec effet immédiat, de cet accord et a dénoncé son instrumentalisation par les autorités algériennes.
Le gouvernement malien a également condamné les actes inamicaux et les cas d’hostilité et d’ingérence dans les affaires intérieures du pays par les autorités algériennes, qui portent atteinte à la sécurité nationale et à la souveraineté du Mali.
Choguel Kokalla Maïga, chef du gouvernement malien, a déclaré dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux que désormais, les négociations se dérouleront exclusivement à Bamako et non plus dans un pays étranger.
En résumé, les autorités de Transition au Mali ont créé un comité de dialogue national pour instaurer la paix dans le pays. Ce comité de pilotage du dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation nationale sera chargé de préparer et d’organiser le dialogue. La création de ce comité concrétise la dénonciation de l’accord de paix dit d’Alger, signé en 2015. Le gouvernement malien a également condamné les actes d’ingérence des autorités algériennes dans les affaires intérieures du pays. Désormais, les négociations se dérouleront exclusivement à Bamako.