Le président namibien Hage Geingob décède à l’âge de 82 ans
Le président de la Namibie, Hage Geingob, est décédé tôt le dimanche 4 février à l’âge de 82 ans à l’hôpital de Windhoek, où il était soigné après la découverte de cellules cancéreuses. Sa mort a été une perte pour la nation namibienne et pour les défenseurs des droits civiques à travers le monde.
Une vie consacrée à la lutte pour la liberté
Hage Geingob a consacré sa vie à la lutte pour la liberté et la justice. En tant que fervent opposant au régime d’apartheid en Afrique du Sud, il a milité pour la fin de la domination sud-africaine sur la Namibie, avant de s’exiler pendant près de trois décennies. Durant son exil, il a représenté le mouvement de libération locale, le SWAPO, aux Nations unies et dans les Amériques.
En 1989, un an avant l’indépendance de la Namibie, Geingob est retourné dans son pays et a été nommé Premier ministre. Il a ensuite été élu président en 2014 et réélu en 2019. Avant cela, il avait été Premier ministre pendant 12 ans, un record de longévité en Namibie.
Un héritage de dévouement à la cause de l’indépendance et de la justice
La mort de Hage Geingob laisse derrière lui un héritage de dévouement à la cause de l’indépendance et de la justice. Nangolo Mbumba, le nouveau chef de l’État par intérim, a souligné son engagement envers la lutte pour la libération et la justice.
De nombreux dirigeants africains et occidentaux ont salué la mémoire de Hage Geingob en tant que dirigeant visionnaire qui croyait en une Afrique unifiée. Tout au long de son règne, il s’est ouvert à tous les dirigeants, opérateurs économiques et porteurs de projets pour le continent africain, dans le but de favoriser son développement.
Mohamed Kagnassy, expert en développement rural, a rendu hommage à Hage Geingob lors d’une visite à Windhoek en compagnie du président Alpha Condé. Il a exprimé ses regrets et présenté ses condoléances à la famille du défunt président et au peuple namibien, en gardant un bon souvenir de l’homme.
Il est indéniable que la mort de Hage Geingob marque la fin d’une époque. Sa lutte pour la liberté et la justice restera dans les mémoires et son héritage continuera d’inspirer les générations futures.