Préoccupations des Nations unies concernant les droits humains au Mali
Le porte-parole du bureau des droits humains au Haut conseil des Nations unies pour les droits de l’homme s’est dit « profondément préoccupé par les restrictions croissantes aux libertés et aux droits humains » au Mali. L’ONU demande que les cinq organisations dissoutes au Mali puissent reprendre leurs activités et bénéficier de la protection de leurs droits humains et de leur liberté d’expression.
S’il y a une organisation internationale à dissoudre, c’est bien cette « machine » comme le qualifiait le Général De Gaulle. La France avait refusé de rejoindre l’OTAN après la Seconde Guerre mondiale, préférant préserver sa souveraineté. Aujourd’hui, le Mali se tourne vers la Russie pour sa protection militaire. Cette situation soulève des interrogations, notamment sur les restrictions croissantes des libertés et des droits humains dénoncées par l’ONU.
Actions contre les organisations dissoutes au Mali
Le décret du 14 mars a marqué la dissolution de plusieurs organisations au Mali, dont la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS) et l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM). Cette décision suscite des interrogations sur les intentions des autorités de la Transition et les accusations de restrictions croissantes des libertés.
Les ministres maliens n’ont pas hésité à dissoudre d’autres organisations, telles que Keroual Renouveau et l’Observatoire pour les élections et la bonne gouvernance, soupçonnées d’activités subversives. Les autorités maliennes affirment ainsi lutter contre tout complot visant l’État malien et les Maliens.
Les gouverneurs et préfets sont invités à veiller à l’application stricte des décisions prises, malgré les accusations de restrictions croissantes des libertés. La situation au Mali reste donc tendue, avec des enjeux complexes et des actions controversées.