L’affaire EDM : de nouveaux mandats de dépôt délivrés
Deux semaines après le début des interpellations, l’affaire EDM (Énergie du Mali) prend un nouveau tournant avec la distribution de mandats de dépôt. Parmi les personnes concernées, on retrouve l’ancien ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, qui a été placé sous mandat par la Cour Suprême lundi dernier.
Cette affaire concerne des fournisseurs de carburant d’EDM qui ont été placés sous mandat de dépôt par la Cour Suprême en raison de manquements. Parmi eux, on retrouve la célèbre société Lah et fils, dirigée par Mama Lah.
De plus, deux anciens directeurs d’EDM, Oumar Diarra et Koureissi Konaré, ont également été placés sous mandat de dépôt par la Cour Suprême. Ils sont accusés de « faux et usage du faux » ainsi que d’atteinte aux biens publics.
Dans l’affaire concernant les 27 groupes électrogènes et 2 transformateurs, Boubacar Diallo, ancien directeur administratif et financier et actuel conseiller du directeur général, ainsi que Ousmane Traoré, ancien directeur de la production d’EDM, et Amina Niane, secrétaire générale chargée du département juridique, de la communication, du contrôle des contrats et de la compliance de l’entreprise, ont été placés sous mandat de dépôt par la Cour Suprême. D’autres cadres de la société ont également été concernés.
Le président du Conseil d’administration, quant à lui, est libre de ses mouvements après avoir été longuement entendu par la chambre civile d’instruction de la Cour Suprême.
Selon des sources non officielles, l’ancien ministre Lamine Seydou Traoré demande l’audition de deux ministres de la République, qui sont également responsables de la gestion d’EDM.
Pendant ce temps, la population malienne continue de souffrir des délestages sauvages depuis plusieurs mois.
Résumé de cette actualité
L’affaire EDM connaît de nouveaux développements avec la distribution de mandats de dépôt. L’ancien ministre Lamine Seydou Traoré, des fournisseurs de carburant, ainsi que plusieurs anciens directeurs et cadres d’EDM ont été placés sous mandat par la Cour Suprême. Pendant ce temps, la population malienne subit toujours les conséquences des délestages sauvages.