Les fonctionnaires gabonais s’opposent à la candidature d’Abbas Mahamat Toli à la présidence de la BAD
La candidature d’Abbas Mahamat Toli à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD) suscite une opposition de la part des fonctionnaires gabonais. Ces derniers expriment leur mécontentement face à cette nomination, qu’ils considèrent comme une tentative de mainmise sur l’institution par le Tchad.
La BAD est une institution financière multilatérale qui vise à promouvoir le développement économique et social en Afrique. Elle est régie par des règles strictes et se doit d’être indépendante et impartiale dans ses décisions. La nomination d’Abbas Mahamat Toli, qui est actuellement le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique du Tchad, soulève des inquiétudes quant à cette indépendance.
Les fonctionnaires gabonais craignent que la candidature d’Abbas Mahamat Toli ne serve les intérêts du Tchad plutôt que ceux de l’Afrique dans son ensemble. Ils estiment que cette nomination pourrait conduire à des décisions politiques plutôt qu’à des décisions basées sur les besoins réels des pays africains.
De plus, les fonctionnaires gabonais soulignent que la nomination d’Abbas Mahamat Toli ne respecte pas les critères de compétence et d’expérience nécessaires pour occuper ce poste important. Ils affirment que d’autres candidats plus qualifiés ont été écartés au profit du Tchad.
Cette opposition des fonctionnaires gabonais s’ajoute à celle exprimée par d’autres pays africains, notamment le Nigeria et l’Afrique du Sud. Ces pays ont également exprimé leur préoccupation quant à la candidature d’Abbas Mahamat Toli et ont appelé à une plus grande transparence dans le processus de sélection du prochain président de la BAD.
Il est important de noter que la BAD a joué un rôle essentiel dans le développement économique de l’Afrique au cours des dernières décennies. Elle a financé de nombreux projets d’infrastructure, de santé et d’éducation dans toute la région. La nomination de son prochain président est donc d’une importance cruciale pour l’avenir du continent.
Dans ce contexte, il est essentiel que le processus de sélection du prochain président de la BAD soit transparent et basé sur des critères objectifs. Les fonctionnaires gabonais, ainsi que d’autres pays africains, appellent à une plus grande participation des États membres dans ce processus, afin de garantir que la BAD reste une institution indépendante et au service du développement de l’Afrique.
L’actualité en bref : la candidature d’Abbas Mahamat Toli à la présidence de la BAD fait face à une opposition de la part des fonctionnaires gabonais, qui craignent une mainmise du Tchad sur l’institution. Cette opposition s’ajoute à celle exprimée par d’autres pays africains, qui appellent à une plus grande transparence dans le processus de sélection du prochain président de la BAD. Il est crucial que ce processus soit basé sur des critères objectifs et que la BAD reste une institution indépendante et au service du développement de l’Afrique.