La peine de réclusion à perpétuité a été demandée à l’encontre d’Ousman Sonko, un ancien ministre de l’intérieur de la Gambie et pilier du régime de l’ancien président Yahya Jammeh. Sonko est accusé d’avoir participé à des actes de torture lorsqu’il était en poste, entre 2006 et 2016.
Les accusations portées contre Ousman Sonko incluent des allégations de meurtre, de violences sexuelles et d’actes de torture commis sur des prisonniers politiques. Son procès, qui a débuté en janvier, a été largement suivi en Gambie, où de nombreux citoyens attendent que justice soit rendue pour les abus commis sous le régime de Jammeh.
Le procureur a déclaré que Sonko avait « abusé de son autorité » pour commettre des actes de torture et de mauvais traitements sur des détenus. Les avocats de la défense ont quant à eux demandé l’acquittement de leur client, affirmant qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour le condamner.
Le verdict dans cette affaire très médiatisée est attendu avec impatience en Gambie, où de nombreux citoyens espèrent que la justice sera rendue pour les violations des droits de l’homme commises sous le régime de Jammeh. Si Ousman Sonko est reconnu coupable, il pourrait être condamné à la réclusion à perpétuité, ce qui marquerait une étape importante dans la lutte contre l’impunité dans le pays.