Bamenda : Interdiction de circulation des motos-taxis à partir de 18h
La ville de Bamenda, située dans la région du Nord-Ouest du Cameroun, a récemment mis en place une nouvelle mesure visant à renforcer la sécurité et à réduire les incidents de vol et d’agression. À partir de maintenant, les motos-taxis ne seront plus autorisées à circuler dans la ville après 18h.
Cette décision fait suite à une augmentation des cas de vol et d’agression impliquant des motos-taxis. Les autorités locales ont pris cette mesure pour protéger la population et maintenir l’ordre public. Selon les statistiques officielles, les motos-taxis sont souvent utilisées par des criminels pour commettre des délits, notamment des vols à main armée et des agressions.
Les habitants de Bamenda ont exprimé leur soutien à cette décision, soulignant la nécessité de renforcer la sécurité dans la ville. Beaucoup se sentent en danger lorsqu’ils utilisent les motos-taxis, en particulier après la tombée de la nuit. Ils espèrent que cette interdiction permettra de réduire les incidents criminels et de créer un environnement plus sûr pour tous.
Cependant, cette mesure a également suscité des réactions mitigées chez les conducteurs de motos-taxis. Certains estiment que cela aura un impact négatif sur leurs revenus, car la plupart des courses se font en soirée. Ils craignent également que cela ne crée des problèmes de mobilité pour les habitants qui dépendent des motos-taxis pour se déplacer rapidement dans la ville.
Pour atténuer ces préoccupations, les autorités locales ont annoncé qu’elles travailleraient avec les conducteurs de motos-taxis pour trouver des solutions alternatives. Des discussions sont en cours pour explorer la possibilité d’étendre les horaires de travail des motos-taxis jusqu’à 20h, tout en mettant en place des mesures de sécurité supplémentaires, telles que des patrouilles policières accrues et l’enregistrement obligatoire des conducteurs.
Cette décision d’interdire la circulation des motos-taxis après 18h à Bamenda vise à améliorer la sécurité dans la ville, tout en tenant compte des préoccupations des conducteurs de motos-taxis et de la mobilité des habitants. Les autorités locales espèrent que cette mesure contribuera à réduire les incidents criminels et à créer un environnement plus sûr pour tous. Des solutions alternatives sont également envisagées pour minimiser l’impact sur les revenus des conducteurs de motos-taxis.