Cabral Libii : la raison de l’interdiction du congrès PCRN est absolument bidon
Le congrès du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), qui devait se tenir le 18 décembre dernier à Yaoundé, a été interdit par les autorités camerounaises. Cette décision a été prise au motif que le parti n’avait pas respecté les procédures légales pour organiser l’événement. Cependant, de nombreux observateurs estiment que cette justification est tout simplement bidon.
Le PCRN, dirigé par Cabral Libii, est un parti d’opposition relativement nouveau sur la scène politique camerounaise. Depuis sa création en 2018, il a rapidement gagné en popularité grâce à son discours de réconciliation nationale et à sa promesse de changement. Le congrès devait être une occasion pour le parti de faire le point sur ses activités et de définir sa stratégie pour les prochaines élections.
Selon les autorités, le PCRN n’a pas obtenu l’autorisation légale nécessaire pour organiser son congrès. Cependant, de nombreux partis d’opposition ont dénoncé cette décision comme étant politiquement motivée. Ils affirment que le gouvernement cherche à entraver le développement du PCRN en l’empêchant de tenir des événements publics.
Le PCRN, pour sa part, a déclaré qu’il avait soumis toutes les demandes nécessaires pour organiser le congrès et qu’il avait respecté toutes les procédures légales. Le parti a également dénoncé cette interdiction comme une violation de ses droits constitutionnels.
De nombreux observateurs estiment que cette interdiction est une tentative de museler l’opposition politique au Cameroun. Ces dernières années, de nombreux partis d’opposition ont été confrontés à des restrictions et à des obstacles administratifs qui ont rendu difficile leur participation aux élections. Cette interdiction du congrès du PCRN est donc perçue comme une nouvelle tentative de restreindre la liberté politique dans le pays.
Le gouvernement, quant à lui, soutient que cette interdiction est simplement le résultat de la non-conformité du PCRN aux procédures légales. Les autorités affirment que le parti n’a pas présenté les documents nécessaires à temps et qu’il n’a pas respecté les règles de sécurité pour organiser un événement public.
Quelle que soit la véritable raison de cette interdiction, elle a suscité de vives réactions de la part de la société civile et des partis d’opposition. De nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer cette décision et pour demander le respect des droits constitutionnels du PCRN.
Dans un contexte politique déjà tendu, cette interdiction du congrès du PCRN ne fait qu’attiser les tensions. Les partis d’opposition et la société civile continueront de se battre pour défendre leurs droits et pour assurer un véritable pluralisme politique au Cameroun.