8e édition de la semaine nationale de la jeunesse contre la corruption
Le 19 février 2024, au Centre International de Bamako, le Ministre de la Refondation, M. Ibrahim Ikassa Maiga, a lancé la 8e édition de la semaine nationale de la jeunesse contre la corruption. Cet événement a réuni des représentants des organismes de lutte contre la corruption et la délinquance financière, ainsi que de nombreuses personnalités éminentes.
Sous le thème « 20 ans de la convention des Nations Unies contre la corruption, unissons-nous contre la corruption« , cette édition 2024 prévoit une série d’activités de sensibilisation. Des observateurs internationaux venus du Congo-Brazzaville et du Gabon ont également pris part à l’événement.
Le Ministre Ibrahim Ikassa Maiga a souligné l’importance de la mobilisation de la jeunesse pour former un front uni contre la corruption. Il a affirmé que la réussite de cette lutte serait bénéfique pour la jeunesse et a invité à intensifier la sensibilisation contre ce fléau qui compromet les efforts de reconstruction.
Appel à l’action contre la corruption
Le Dr Moumini Guido, président de l’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement Illicite (OCLEI), a révélé que 86% de la jeunesse est favorable à la corruption, une réalité alarmante qui nécessite une action urgente. Il a encouragé la jeunesse à s’impliquer activement dans la lutte contre la corruption et à devenir des ambassadeurs anti-corruption.
Le représentant de l’Ambassade du Canada au Mali a souligné l’importance de ce thème qui offre une perspective approfondie sur la corruption, un fléau présent dans tous les pays. Il a insisté sur la nécessité d’impliquer tous les citoyens dans la lutte contre la corruption, soulignant son impact négatif sur l’ensemble de la société, en particulier sur les femmes et les filles.
Pour Mariam D. Sanogo, présidente de la Communauté de Pratique en matière de lutte contre la corruption, cette semaine est cruciale pour mettre en lumière l’urgence d’une action coordonnée contre la corruption. Elle espère que cet événement aura un impact significatif sur la justice, l’éducation et la paix, renforçant ainsi la résistance à la corruption chez les femmes et les filles.
Adama Coulibaly
