Joe Biden ordonne des frappes américaines contre des milices pro-iran en Irak après une attaque
Le président américain Joe Biden a ordonné des frappes aériennes contre des milices pro-iraniennes en Irak en réponse à une attaque contre une base militaire américaine. Les frappes ont ciblé des installations utilisées par les milices pour stocker des armes et mener des attaques contre les forces américaines en Irak. Cette décision marque une escalade de la tension entre les États-Unis et l’Iran, déjà tendue depuis le retrait unilatéral des États-Unis de l’accord nucléaire en 2018.
L’attaque qui a précédé les frappes américaines a eu lieu le 25 décembre, lorsque des roquettes ont été tirées sur la base militaire de Kirkouk, dans le nord de l’Irak, où des forces américaines et irakiennes sont stationnées. L’attaque a fait un mort et plusieurs blessés parmi les contractuels civils américains. Les responsables américains ont attribué cette attaque aux milices soutenues par l’Iran, qui ont déjà mené plusieurs attaques similaires contre des bases abritant des troupes américaines en Irak.
En réponse à cette attaque, Joe Biden a autorisé des frappes aériennes contre les installations utilisées par les milices pro-iraniennes. Les frappes ont été menées par des avions F-15E, qui ont largué des bombes sur les cibles désignées. Selon le Pentagone, les frappes ont été précises et ont détruit plusieurs bâtiments utilisés par les milices.
Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a déclaré que ces frappes étaient une réponse mesurée à l’attaque contre la base de Kirkouk. Il a souligné que les États-Unis ne cherchaient pas l’escalade, mais qu’ils se réservaient le droit de se défendre et de protéger leurs troupes. Il a également ajouté que les frappes étaient un message clair aux milices soutenues par l’Iran, indiquant que les États-Unis ne toléreraient pas les attaques contre leurs forces en Irak.
Cette escalade de la tension entre les États-Unis et l’Iran soulève des inquiétudes quant à une éventuelle confrontation militaire entre les deux pays. Depuis le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire, les relations entre les deux pays se sont détériorées, avec des attaques et des représailles régulières en Irak. Les frappes américaines de cette semaine pourraient entraîner une escalade de la violence et une nouvelle spirale de représailles.
Il est important de noter que les frappes américaines en Irak soulèvent également des préoccupations quant à la souveraineté de l’Irak. Le gouvernement irakien a exprimé son mécontentement face à ces frappes, affirmant qu’il n’avait pas été consulté par les États-Unis avant l’attaque. Le Premier ministre irakien, Mustafa al-Kadhimi, a déclaré que son pays ne permettrait pas l’utilisation de son territoire pour mener des attaques contre d’autres pays. Cette situation pourrait aggraver les tensions entre l’Irak et les États-Unis et compliquer davantage la situation déjà volatile dans la région.
L’actualité en bref : les frappes américaines contre les milices pro-iraniennes en Irak marquent une escalade de la tension entre les États-Unis et l’Iran. Ces frappes sont une réponse à l’attaque contre une base militaire américaine en Irak et visent à dissuader les milices soutenues par l’Iran de mener de nouvelles attaques contre les forces américaines. Cependant, ces frappes soulèvent également des inquiétudes quant à une éventuelle confrontation militaire entre les États-Unis et l’Iran, ainsi qu’à la souveraineté de l’Irak. Il reste à voir comment la situation évoluera dans les prochains jours et semaines.