Résumé de cette actualité
Le Mali a célébré la Journée internationale des droits de la femme au Palais de la Culture Amadou Hampaté Ba, sous la présidence du Président de la Transition, Colonel Assimi Goïta. Malgré une mobilisation réussie des femmes, la nouvelle ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Maïga Mariam Coulibaly, n’a pas su instaurer la solennité nécessaire à l’événement.
Retard et organisation de la cérémonie
La cérémonie a débuté avec un retard de près d’une heure, les membres du gouvernement arrivant vers 9h30 pour un événement prévu à 8h30. Les femmes, venues en masse, ont dû patienter sous un soleil de plomb faute de place dans la salle. La presse a également été confrontée à des restrictions d’accès inédites, soulevant des questions sur la gestion de l’événement.
Les discours officiels et le défilé des femmes ont été perturbés par un bruit ambiant incessant, rendant difficile la compréhension des interventions. La cérémonie s’est conclue de manière précipitée, laissant peu de place à la remise des trophées à des personnalités méritantes.
Il est nécessaire que le département de la Promotion féminine revoie son organisation pour garantir le bon déroulement d’un événement d’une telle importance. Une meilleure planification et une gestion plus rigoureuse sont nécessaires pour respecter les principes du Malikoura.