La réaction de Kémi Séba au retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la CEDEAO
Le retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a suscité de vives réactions. Parmi les voix qui se sont fait entendre, celle de Kémi Séba, activiste et défenseur des droits des Africains, qui a exprimé son point de vue sur cette décision.
Dans une déclaration publiée sur les réseaux sociaux, Kémi Séba a critiqué le retrait de ces trois pays de la CEDEAO, qualifiant cette décision de « trahison » envers les peuples africains. Selon lui, la CEDEAO est censée être un instrument de développement et d’intégration régionale pour les États membres, mais elle est devenue une organisation qui sert les intérêts des puissances étrangères.
Kémi Séba a également souligné que le retrait de ces pays de la CEDEAO montre la faillite de cette organisation dans sa mission de promouvoir le bien-être des peuples africains. Il a critiqué le fait que la CEDEAO n’ait pas été en mesure de résoudre les problèmes auxquels ces pays sont confrontés, tels que l’insécurité, la pauvreté et la corruption.
L’activiste a également dénoncé l’influence excessive de la France dans les affaires de la CEDEAO, affirmant que cette organisation est devenue un « instrument de domination néocoloniale ». Selon lui, la France utilise la CEDEAO pour maintenir son emprise économique et politique sur la région, au détriment des intérêts des peuples africains.
Kémi Séba a appelé les peuples africains à se mobiliser et à rejeter l’influence étrangère dans leurs affaires. Il a souligné la nécessité de construire une Afrique unie et indépendante, où les décisions politiques et économiques sont prises dans l’intérêt des Africains eux-mêmes.
Cette réaction de Kémi Séba a suscité des débats et des discussions au sein de la communauté africaine. Certains soutiennent ses arguments et estiment que le retrait de ces pays de la CEDEAO est une décision courageuse qui montre leur volonté de prendre en main leur propre destinée. D’autres, cependant, expriment des réserves quant à la viabilité d’un tel retrait et soulignent les défis auxquels ces pays pourraient être confrontés en dehors de la CEDEAO.
Quelle que soit la position que l’on adopte, il est clair que le retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la CEDEAO soulève des questions importantes sur le rôle et l’efficacité de cette organisation dans la promotion du développement et de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. Il est essentiel que ces questions soient abordées de manière ouverte et constructive, afin de trouver des solutions qui répondent aux besoins et aux aspirations des peuples africains.