La CEDEAO critique les raisons du retrait du Niger, du Mali et du Burkina Faso
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a critiqué les motifs invoqués par le Niger, le Mali et le Burkina Faso pour se retirer de l’organisation. Dans un communiqué publié hier, la CEDEAO a qualifié ces motifs d’infondés et a exprimé son désaccord avec les décisions prises par ces pays.
Selon le communiqué, la CEDEAO est préoccupée par les conséquences de ces retraits sur la stabilité de la région. Elle estime que la coopération régionale est essentielle pour faire face aux défis communs tels que le terrorisme, les conflits armés et les crises humanitaires. La CEDEAO appelle donc les pays concernés à réexaminer leur décision et à revenir sur leur retrait.
Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont justifié leur retrait en invoquant des préoccupations concernant la souveraineté nationale et l’efficacité de l’organisation. Ils estiment que la CEDEAO n’a pas réussi à résoudre les problèmes auxquels la région est confrontée et qu’elle n’a pas été en mesure de promouvoir le développement économique et social.
Cependant, la CEDEAO rejette ces arguments et souligne les nombreux succès qu’elle a obtenus dans la région. Elle met en avant la mise en place de la monnaie unique de la CEDEAO, l’ECO, qui favorisera l’intégration économique et renforcera la stabilité financière. Elle rappelle également les initiatives mises en place pour lutter contre le terrorisme, telles que la Force conjointe du G5 Sahel.
La CEDEAO affirme qu’elle continuera à travailler avec les pays membres pour résoudre les problèmes et à promouvoir la paix, la sécurité et le développement dans la région. Elle appelle tous les pays à rester engagés dans l’organisation et à contribuer à sa mission.
L’actualité en bref : la CEDEAO critique les motifs invoqués par le Niger, le Mali et le Burkina Faso pour se retirer de l’organisation. Elle estime que ces motifs sont infondés et appelle les pays concernés à réexaminer leur décision. La CEDEAO souligne les nombreux succès qu’elle a obtenus dans la région et affirme qu’elle continuera à travailler pour promouvoir la paix, la sécurité et le développement en Afrique de l’Ouest.