La CEDEAO perdrait au moins 45 milliards de FCFA par an avec le départ du Burkina Faso, du Mali et du Niger
Le ministre burkinabè en charge de l’Économie et des finances, Aboubakar Nacanabo, a récemment déclaré que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) risque de perdre annuellement au moins 45 milliards de FCFA de prélèvements communautaires avec le départ groupé du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Cette estimation a été rapportée par l’agence d’information AIB.
Selon le ministre, la CEDEAO subira également « les effets de synergies » avec le retrait de ces pays. Passer de 15 à 12 pays membres entraînera inévitablement une perte économique pour l’organisation régionale.
En rappel, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont officiellement quitté la CEDEAO le 28 janvier dernier en signe de protestation contre ce qu’ils considèrent comme une inféodation de l’organisation à des puissances étrangères, des sanctions injustes et un éloignement de ses idéaux fondateurs.
Cette décision aura donc un impact financier significatif sur la CEDEAO, qui devra faire face à une diminution des ressources provenant de ces pays. Il est important de noter que cette estimation de perte de 45 milliards de FCFA est un minimum, et que le montant réel pourrait être encore plus élevé.
La CEDEAO devra désormais trouver des solutions alternatives pour compenser cette perte de revenus et maintenir le bon fonctionnement de l’organisation. Il est donc essentiel pour les pays restants de renforcer leur coopération et de travailler ensemble pour surmonter ce défi.
Il est également important de souligner que cette décision des trois pays de se retirer de la CEDEAO met en évidence les problèmes existants au sein de l’organisation et la nécessité d’une réflexion approfondie sur son fonctionnement et son rôle dans la région.
Résumé de cette actualité
Le départ du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO entraînera une perte financière d’au moins 45 milliards de FCFA par an pour l’organisation régionale. En plus de cette perte de revenus, la CEDEAO perdra également les avantages de la coopération entre les pays membres. Cette décision met en évidence les défis auxquels l’organisation est confrontée et souligne la nécessité d’une réflexion approfondie sur son fonctionnement et son rôle dans la région. La CEDEAO devra désormais trouver des solutions alternatives pour compenser cette perte de revenus et maintenir son bon fonctionnement.