Isabel dos Santos, la femme la plus riche d’Afrique, a récemment vu ses avoirs gelés par une décision de la justice britannique. Cette décision fait suite à un litige avec l’opérateur télécom Unitel, où dos Santos est accusée d’avoir consenti des prêts non remboursés à une société néerlandaise. La Haute Cour de Londres a également ordonné à dos Santos de divulguer ses actifs, qui comprennent des propriétés à Londres, Monaco et Dubaï.
Une défense politique
Face à cette situation, Isabel dos Santos a choisi une ligne de défense politique, en affirmant être victime d’une « campagne d’oppression » de la part de l’État angolais. De son côté, Unitel a déclaré que dos Santos cherchait à transformer cette affaire en une « nouvelle bataille dans la guerre de relations publiques » qui l’oppose au successeur de son père, João Lourenço.
Ce n’est cependant pas la première fois que dos Santos est confrontée à des affaires judiciaires. En juin, la justice néerlandaise avait déjà conclu qu’elle avait détourné 52 millions d’euros de la compagnie pétrolière nationale d’Angola.
Une situation complexe
L’affaire dos Santos met en lumière les enjeux économiques et politiques qui se jouent en Angola. Dos Santos, fille de l’ancien président angolais, a été longtemps considérée comme une figure clé de l’élite politique et économique du pays. Cependant, depuis l’arrivée au pouvoir de João Lourenço en 2017, les relations entre dos Santos et le gouvernement se sont tendues.
Dos Santos a été accusée de corruption et de détournement de fonds, et plusieurs de ses entreprises ont été soumises à des enquêtes. Cette situation a entraîné une remise en question de son statut et de sa fortune considérable, estimée à plusieurs milliards de dollars.
Un avenir incertain
Avec le gel de ses avoirs en Grande-Bretagne, Isabel dos Santos est confrontée à de nombreux défis juridiques et financiers. Il reste à voir comment cette affaire évoluera et quelles seront les conséquences pour dos Santos et les parties impliquées.
Résumé de cette actualité
Isabel dos Santos, la femme la plus riche d’Afrique, a vu ses avoirs gelés par la justice britannique suite à un litige avec l’opérateur télécom Unitel. Elle est accusée d’avoir consenti des prêts non remboursés à une société néerlandaise. Dos Santos affirme être victime d’une « campagne d’oppression » de la part de l’État angolais, tandis qu’Unitel la considère comme une adversaire dans la guerre de relations publiques. Cette affaire met en lumière les tensions politiques et économiques en Angola, où dos Santos a été accusée de corruption et de détournement de fonds. L’avenir de dos Santos et les conséquences de cette affaire restent incertains.