Emmanuel Macron nomme Jean-Marie Bockel nouvel envoyé personnel pour l’Afrique
Le Président français Emmanuel Macron a récemment nommé Jean-Marie Bockel comme nouvel envoyé personnel pour l’Afrique. Cette décision a suscité des réactions de la part de la société civile africaine, qui analyse cette nomination avec attention.
Selon Ibrahim Namaiwa, consultant nigérien indépendant et membre du Mouvement pour la Promotion de la Citoyenneté Responsable (MPCR), la France continue à chercher des moyens pour maintenir sa politique paternaliste en Afrique de l’Ouest. Il affirme ne pas être surpris par cette nomination, étant donné le contexte actuel.
Cependant, M. Namaiwa souligne que Jean-Marie Bockel pourrait rencontrer des difficultés lorsqu’il devra demander l’avis des parlements ou soumettre la question à un référendum dans les pays africains. Il estime que les populations de ces pays ne veulent plus de la présence des soldats français sur leur territoire, et que cela pourrait poser problème à M. Bockel.
Il ajoute que la France a plus à gagner en Afrique qu’à donner. Selon lui, la France profite davantage des richesses des pays africains que de leur apporter quoi que ce soit en retour. Il remet en question la capacité de la France à apporter des technologies, de l’ingénierie ou une politique bénéfique pour les pays africains. Il prédit même que la France risque de perdre sa position de puissance économique sans les pays africains.
Cette nomination suscite donc des interrogations et des doutes quant à l’avenir des relations entre la France et l’Afrique. Les réactions de la société civile africaine montrent que les attentes et les demandes des populations sont en évolution, et que la France devra prendre en compte ces préoccupations dans sa politique envers l’Afrique.
En conclusion, la nomination de Jean-Marie Bockel comme nouvel envoyé personnel pour l’Afrique par Emmanuel Macron soulève des questions et des inquiétudes au sein de la société civile africaine. Les attentes des populations africaines évoluent, et la France devra prendre en compte ces préoccupations dans sa politique envers l’Afrique. La relation entre la France et l’Afrique est en pleine mutation, et l’avenir de cette coopération reste incertain.